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Visibilité sur les réseaux sociaux : n’oubliez pas LinkedIn !

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En France, même si LinkedIn n’est pas le réseau ayant le plus de profils inscrits, les derniers chiffres de Médiamétrie indiquent que le nombre de visiteurs uniques est supérieur à celui de Viadeo. Une bonne raison de revenir sur les meilleures pratiques pour tirer parti de ce réseau social. Linkedin, mode d’emploi.

LinkedIn vient d’annoncer avoir passé le cap des 200 millions de profils. Au rythme de deux nouveaux inscrits par seconde, ce sont plus d’un million de nouveaux profils toutes les semaines.

En France, même si LinkedIn n’est pas le réseau ayant le plus de profils inscrits, les derniers chiffres de Médiamétrie indiquent que le nombre de visiteurs uniques est supérieur à celui de Viadeo. Épiphénomène sur un mois, ou nouvelle tendance de fond ? Il est encore trop tôt pour le dire. Toujours est-il qu’aujourd’hui jeunes diplômés, cadres, dirigeants peuvent difficilement se passer d’y être présent. J’interviens régulièrement en entreprises, associations d’anciens ou cabinets d’outplacement et je constate que LinkedIn et son fonctionnement sont encore souvent mal compris.

Quelques clés pour se rendre plus visible sur Linkedin :

A priori, quand un professionnel crée son profil sur LinkedIn c’est pour se rendre plus visible (notamment de ceux qui ne le connaissent pas) et pour développer son réseau. Sinon, autant rester sur sa boîte mail, connecté à son carnet d’adresses. Ce que beaucoup ignorent, c’est qu’il n’y a aucun hasard. Un profil n’est pas un CV et sa visibilité ne dépend que de la manière dont il est créé. Quand quelqu’un fait une recherche, LinkedIn propose une liste de résultats. En mode gratuit, 100 profils sont proposés. Cette liste de profils est spécifique à chacun. Pour une même recherche, le nombre de résultats est identique mais l’ordre de présentation est personnalisé en fonction du réseau et des connexions de celui qui effectue une recherche. Pour se rendre visible de ceux dont on veut être vus, il est préférable d’être au minimum un contact de niveau 2. Au-delà, on risque de ne pas apparaître dans la liste des résultats proposés.

Le poids des mots

LinkedIn, comme Google pour l’indexation et le référencement d’une page, a besoin de contenu pour comprendre quelles sont les spécificités d’un profil et le positionner sur les bonnes requêtes. Le choix des mots utilisés pour créer son profil ne peut être fait au hasard. Il faut se demander: « Comment quelqu’un qui a besoin de mes compétences va les rechercher ? ». Ensuite, il faut positionner ces mots aux endroits clés du profil : headline (à coté de la photo), titres de poste, résumé… Un moyen simple de s’assurer que son profil est bien compris par LinkedIn est de regarder en page d’accueil la rubrique « Des offres d’emploi qui pourraient vous intéresser ». Si elles ne sont pas pertinentes, c’est que le profil n’est pas clair ou qu’il n’a pas assez de contenu. LinkedIn ne peut présenter un profil dans les résultats de recherche qu’à partir des mots qui y sont présents. Il faut donc être précis: un DAF n’est pas un CFO, un Directeur Marketing n’est pas un CMO… Cela signifie aussi que si une entreprise utilise une sémantique qui lui est propre pour des titres de poste, il faut les traduire en langage courant sur son profil.

Le choc des photos

Si sur un CV une photo n’est pas indispensable, ce n’est pas le cas sur LinkedIn où la photo est essentielle. C’était une condition nécessaire pour avoir un profil complet avant la nouvelle présentation de profils lancée fin 2012.

Sur les nouveaux profils, l’image prend de l’importance. La photo est plus grande. Les logos des entreprises sont plus visibles. Les recommandations sont davantage mises en avant. Il est également beaucoup plus facile d’ajouter des documents externes : documents, présentations, vidéos… En profiter pour mettre son CV ou sa plaquette si on est indépendant, marketer, communicant ou commercial.

Langue

Une des questions qui revient le plus souvent est de savoir dans quelle langue rédiger son profil. LinkedIn n’est plus un réseau majoritairement américain et avoir un profil uniquement en anglais est rarement une bonne solution. Un profil de français rédigé en anglais aura peu de chance d’être vu de quelqu’un faisant une recherche en français. Pour ceux qui ont une carrière en France, dans un environnement francophone avec une faible exposition internationale, une version française pourra suffire. En revanche, pour ceux qui ont une dimension internationale, je recommande une version dans chaque langue (grâce à l’option « créez votre profil dans une autre langue »). LinkedIn ira chercher les mots-clés dans les différentes versions et présentera au chercheur la version du profil qui correspond à sa langue d’usage de la plateforme.

Groupes

C’est dans les groupes que réside la valeur et le ROI de Linkedin. Les groupes sont aussi un des principaux défauts de LinkedIn puisqu’on ne peut rejoindre plus de 50 groupes. Entre groupes d’anciens d’écoles, de formations, d’entreprises, groupes sectoriels et groupes métiers, ce quota est trop vite atteint. Quand je rencontre un chasseur, il me parle des groupes dès les premières minutes. Quand je suis face à des candidats, ils me répondent qu’ils n’en voient pas l’intérêt. Les groupes de discussion sont pourtant un moyen de se rendre visible, d’interroger des experts, de discuter autour d’une thématique sectorielle avec des professionnels. Pour savoir dans quel groupe aller, il y a un annuaire. Attention, les groupes français sont à comprendre comme francophones. Les québécois sont nombreux et actifs. Un groupe est ouvert à tous ou fermé et accessible sur invitation ou sur demande. Ouvert ou fermé, les statistiques socio-démographiques sont consultables par tous. Autre moyen de choisir : aller sur des profils de référence dans son secteur / métier et rejoindre les groupes des leaders d’opinion. A titre personnel, les groupes sont un levier de visibilité, de business et de propositions de postes ou de partenariats. Il n’est pas impératif de lancer des discussions, ce sont surtout les contributions qui apportent de la valeur.

Développer son business

LinkedIn peut être un moyen pour développer son business, mais les profils inscrits n’y vont pas principalement pour chercher de nouveaux prestataires. Attention donc à ne pas être trop centré sur l’auto-promotion de ses produits ou services. Ce n’est pas parce que le lien est dématérialisé qu’on peut s’y comporter différemment que dans sa vie quotidienne. Les approches commerciales trop directes valent souvent à leurs auteurs de se faire exclure des groupes fermés dont ils sont membres.

Développer son réseau

LinkedIn est un outil de networking et on y est pour développer sa visibilité et son réseau. Cela demande une certaine ouverture, mais la simple collection de contacts a peu de sens. Cela suppose donc d’éviter toute demande de connexion non personnalisée à un inconnu. Il est préférable de prendre quelques secondes pour se présenter et expliquer pour quelle raison on souhaite entrer en contact. C’est tellement rare que celui qui la reçoit sera beaucoup plus enclin à y donner une suite favorable.




TwiCVer - Votre CV sur Twitter

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Voilà une idée originale, diffuser son CV via Twitter en seulement 10 Tweet, autant dire qu'il faudra être bon pour synthétiser les différents points d'un CV.

TwiCVer, actuellement en phase Beta, s'adresse aussi bien aux "candidats" qu'aux "recruteurs".

En fait, TwiCVer vous permet de créer un CV en 10 points, plutôt 10 zones de textes de 140 caractères et une fois que vous aurez rempli les différents champs, vous pourrez récupérer un URL donnant accès à votre CV, et insérer ce dernier dans votre profil Twitter, bien visible par tous.

Un bel exercice de style en perspective, ensuite, il faudra que les entreprises, déjà adeptes du recrutement via les réseaux sociaux, utilisent cette nouvelle forme de CV libre d'accès.



Chercheur d'emploi? Les pires conseils que vous pouvez recevoir

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Jeune diplômé ou travailleur traversant une période de chômage, vous êtes à la recherche d’un nouveau défi professionnel ? Votre famille, vos amis et vos connaissances vous soutiennent et souhaitent bien sûr que vous décrochiez le job de vos rêves.

Pour vous y aider, chaque personne de votre entourage y va de son petit conseil,déjà entendu maintes fois... Mais qui en fait ne s’avère pas du tout payant. Le cabinet de recrutement Robert Half a dressé la liste de ces mauvais conseils qui peuvent plomber votre recherche d'emploi.

1. "Ton CV doit absolument tenir sur une seule page"

Il est vrai que les recruteurs disposent en général de très peu de temps pour lire les CV qui leur sont envoyés. Autant donc leur faciliter la tâche. Mais savez-vous ce qui est plus compliqué à lire qu’un CV un peu long ? Un CV indéchiffrable. Inutile de compresser vos informations au point de les rendre illisibles, juste pour que votre CV tienne en une seule page. Soignez plutôt la présentation et la mise en page pour le rendre lisible et agréable.

Comment rédiger le CV idéal?

2. " Ca ne sert à rien d'envoyer une lettre de motivation"

Ce n’est pas parce que de plus en plus de candidatures sont envoyées par voieélectronique qu'il faut pour autant zapper l’étape cruciale de la lettre de motivation.Beaucoup de recruteurs apprécient encore recevoir une lettre de motivation pour mieux cerner le candidat. Si vous choisissez de ne pas en envoyer une en pièce jointe, soignez le mail d'accompagnement pour appuyer votre candidature.

3. "Evite de faire de l'intérim"

Ne négligez pas les missions en intérim, comme par exemple les remplacements. Elles peuvent vous permettre d’élargir votre réseau et de développer de nouvelles compétences. En outre, de plus en plus d’entreprises considèrent les intérims comme une évaluation du candidat sur le terrain, et envisagent de les engager en CDIensuite, s’ils les ont convaincus.

4. " Il faut répondre à toutes les offres d’emploi possibles"

Bien sûr, ne laissez passer aucune opportunité intéressante. Mais cela ne signifie pas envoyer des CV à droite et à gauche, dans des entreprises qui ne vous intéressent absolument pas, en désespoir de cause. C’est une perte de temps et d’énergie pour vous et pour les recruteurs.

Mieux vaut savoir ce que vous voulez et concentrer vos efforts sur les offres qui vous intéressent vraiment, afin d'avoir le temps de soigner votre candidature pour la faire sortir du lot.

5. "Ca ne sert à rien de chercher un emploi pendant les vacances"

Ce n’est pas parce qu'il y a beaucoup d'absences durant ces périodes que les affaires s’arrêtent : les embauches ont lieu tout au long de l’année. Postuler pendant les vacances permet au contraire de se faire remarquer parmi moins de candidats et d’avoir plus de chances d’être recontacté.

6. "Ca ne sert à rien de postuler si l'entreprise n’a pas publié d’offre d’emploi"

Peut-être qu'un poste est vacant mais que l'entreprise n'a pas encore rendu cela public. Dans ce cas, prendre les devants va vous avantager par rapport aux autres candidats. Faites jouer votre réseau professionnel pour obtenir ce genre de renseignements.

Comment réussir sa candidature spontanée?

7. "Une fois le CV envoyé, il suffit d'attendre"

Ne considérez pas qu'une fois que vous avez envoyé votre CV, vous avez fait votre part du boulot et qu'il ne vous reste plus qu'à attendre. Il peut être très utile de se remémorer au bon souvenir du recruteur. N’hésitez donc pas à relancer le recruteurpar après, afin de réaffirmer votre intérêt pour le poste et de lui rappeler pourquoi vous êtes le candidat idéal.

8. "Accepte le premier poste que l’on te propose"

C’est vrai, c’est la crise… Mais prenez toujours un tant soit peu de recul avant de signer un contrat. Si vous n’êtes pas dans une situation d’urgence financière, la stratégie peut s’avérer payante. Le job proposé vous permettra-t-il au moins d’améliorer vos compétences, d’élargir votre réseau, correspond-il à vos objectifs de carrière à long terme?  Si ce n’est pas le cas, vous risquez en l'acceptant de rater une offre d'emploi qui vous satisferait davantage..



Pourquoi rejoindre un groupe sur un réseau social ?

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Il y a quelques jours, nous échangions avec Isabelle, une jeune femme cadre en recherche d’emploi dans un pays européen, au sujet de sa présence sur les réseaux sociaux.

Après avoir travaillé sur son profil, nous abordons la question de sa présence dans des groupes thématiques. J’avais demandé préalablement à Isabelle de lister les groupes auxquels elle appartenait déjà, de préciser ce qu’elle y avait fait et d’identifier ceux qui pourraient l’intéresser, compte tenu de son métier, des secteurs d’activités, de sa nouvelle localisation géographique, mais aussi de ses centres d’intérêts personnels.

La liste d’Isabelle était aussi pertinente que longue. La première étape consiste à regarder de plus prêt avec elle quels avaient été les apports des groupes actuels ou pouvaient être ceux des nouveaux groupes identifiés.

Isabelle qualifie certains groupes comme utiles pour veiller sur les pratiques métiers, d’autres pour identifier des professionnels/décideurs qui pourraient lui apporter des informations utiles pour la recherche d’emploi, etc.

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A l’issue de cette analyse, Isabelle prend conscience de plusieurs choses.

Tout d’abord du temps à consacrer pour faire un suivi régulier de tous les groupes auxquels elle souhaite s’inscrire.

Puis de la multiplicité des objectifs qu’elle vise. Des objectifs qui deviennent progressivement confus et l’éloignent de ses objectifs initiaux : développer sa visibilité auprès de décideurs/prescripteurs, tenant compte de son métier et du pays dans laquelle elle s’est récemment installée; tisser de nouvelles relations avec des professionnels qu’elle pourrait rencontrer de visu dans son nouveau lieu de résidence, qui lui apporteraient des informations utiles à sa connaissance du tissus économique et donc à sa recherche d’emploi, etc.

Isabelle réalise qu’un « bon réseau est constitué de personnes rencontrées avec lesquels des liens se tissent », que la veille d’informations peut être réalisée plus efficacement avec d’autres outils…qu’il existe aussi sur les réseaux des pages entreprise pour s’informer et entrer en contact avec elles… qu’appartenir à un groupe sur un réseau social, ce n’est pas que veiller et prendre de l’information, c’est aussi contribuer à la vie de ce groupe et tisser des relations en profondeur avec d’autres professionnels qu’il est effectivement important de rencontrer… que les relations et les coopérations construites peuvent durablement contribuer à son parcours professionnel, aujourd’hui, demain, ici ou ailleurs… qu’une présence active contribue à renforcer sa visibilité et son image de professionnelle… que le réseau n’est pas un outil de recherche d’emploi au même titre qu’une annonce, qu’il faut trouver du plaisir et du sens à échanger et à partager pour construire des relations de confiance, conditions incontournables pour que le réseau soit une ressource utile à la gestion de sa carrière, quelle qu’en soit l’étape…

Si comme Isabelle, vous êtes noyé(e) sous les informations, si vous êtes inscrits à beaucoup de groupes sur un réseau social, redéfinissez vos objectifs, analysez vos actions, regardez de plus prêt l’activité et les apports de ces groupes, et recentrez vos activités et vos contributions sur les plus pertinents pour progressivement développer un « vrai » réseau de relations.



Comment passer inaperçu sur le marché de l'emploi ? | Le Cercle Les Echos

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LE CERCLE. Sur un marché de l’emploi où la demande et l’offre sont décalées, l’originalité excessive présente désormais un risque ; mais, surtout, l’essentiel est invisible.

Tous les spécialistes des Ressources Humaines et, en particulier, du recrutement seront d’accord : aujourd’hui, chacun doit être "acteur de son propre développement" et profiter du nouveau credo de la gestion des carrières : l’individualisation.

Cette politique d’entreprise devient une stratégie pour le salarié : il est essentiel de se distinguer, notamment lorsque l’on se trouve, volontairement ou non, en recherche d’emploi.

Surfant sur cette vague, les consultants en RH (recruteurs, outplaceurs, coacheurs…), les structures d’accompagnement des cadres (associations, organismes publics…), voire les établissements d’enseignement, y vont de leurs conseils sur les techniques de recherche d’emploi basées sur l’exacerbation de la différence.

La concrétisation de cette mode est particulièrement visible dans la forme des CV et des lettres de motivation. Non seulement, il semble que tout soit préférable à une rédaction "classique", mais surtout, il y a pratiquement autant de modèles qu’il n’y a de conseillers sur le sujet.

Cette recherche quasi générale de l’originalité aboutit à une très faible lisibilité des documents en question : ce qui devrait garantir d’être retenu fait, en réalité, courir un risque élevé d’être écarté.

Finalement, la recherche de différenciation devient banale et entraîne une dépréciation de la candidature qu’une présentation moins sophistiquée aurait pu mettre en relief.

Pour autant, il ne s’agit pas de nier les spécificités d’un profil au point de sublimer le CV anonyme. Il a été démontré que celui-ci, au lieu de limiter la discrimination, bien au contraire, pouvait l’aggraver. Cette mauvaise bonne idée ne fait plus recette.

Le problème serait-il ailleurs ? Dans l’inadéquation des informations elles-mêmes ? Dans le décalage, qualitatif et donc quantitatif, qui existe entre l’offre et la demande sur les marchés de l’emploi, externe comme interne ?

Il y a aujourd’hui, en France, d’un côté, plus de 2 500 000 demandeurs d’emploi, et de l’autre, de façon permanente, 250 000 offres d’emploi sans réponses satisfaisantes. Selon le cabinet MacKinsey, en 2020, il manquerait même, en France, environ 2,2 millions de salariés qualifiés.

Il serait, évidemment, erroné de prétendre que la totalité des postes vacants correspond exactement aux profils inscrits à Pôle Emploi. En revanche, il est plus que probable que, sur le marché de l’emploi actuel, la rencontre entre individu et structure relève plus du hasard que de la nécessité.

En y regardant de plus près, il apparaît que ce dysfonctionnement est dû, pour les deux acteurs de ce drame (l’entreprise qui recrute et le salarié en recherche plus ou moins active d’emploi), au même phénomène que l’on pourrait résumer par la formule suivante : sans connaissance (de soi) pas de reconnaissance.

L’image de l’iceberg est souvent utilisée par les consultants ; elle a le mérite de frapper les esprits et s’applique très bien à notre propos. Quand deux individus se rencontrent, comme quand deux icebergs se rapprochent, ce sont d’abord les parties cachées (inconsciente/immergée), neuf fois plus volumineuses que les parties visibles, qui entrent en contact. Ce phénomène s’applique également à la relation entreprise candidats.

Or, par définition, cette partie invisible de l’entreprise d’une part, du candidat d’autre part, leur échappent doublement : chacun ignore ce que l’autre dissimule sans le vouloir, mais le plus souvent, chacun ignore aussi sa propre face cachée.

S’agissant des salariés (en recherche plus ou moins active) qui nous intéressent d’abord ici, la solution est aussi vieille que Socrate : "connais-toi toi-même !"

Le cadre qui pose une alerte sur un job-board dispose aujourd’hui de seulement quelques rubriques dans lesquelles il peut indiquer sa formation, son expérience et ses choix en termes de fonction, secteur d’activité, lieu de travail et salaire.

A-t-il ainsi sérieusement une chance de trouver ainsi une opportunité qui lui convienne ? Comment pourrait-il faire prendre en compte, non seulement ses savoirs, mais surtout ses savoir-faire et ses savoir-être ? Comment pourrait-il spécifier, au-delà de ses compétences, ses motivations, ses valeurs et ses engagements (que le CV citoyen commence à reconnaître) ? Comment pourrait-il se voir proposer des emplois qui, sans être des clones de son poste actuel, correspondent aux fondamentaux de son profil professionnel et personnel ?

S’agissant des entreprises, ne faut-il pas ajouter au conseil de celui qui, sans Platon, nous serait, sans doute, inconnu, ce savoureux proverbe africain : "le poisson pourrit par la tête" ?

L’entreprise n’existe pas sans ses dirigeants : cette évidence peut passer inaperçue en période d’équilibre économique et social (pour peu qu’une telle tranquillité soit encore possible) ; en revanche, lors de sa création et, surtout, quand elle traverse des moments difficiles, l’entreprise s’identifie, pour le meilleur et pour le pire, à ceux ou celui qui la dirigent.

Or, comment les entreprises se présentent-elles aujourd’hui pour séduire leurs futurs salariés et fidéliser leurs hauts potentiels ? D’une manière tristement banale : "socialement responsables", "ouvertes à la diversité", professant des valeurs dont les chartes ont un air de copier-coller. La vérité est ailleurs…

Quand les "patrons" s’expriment sincèrement sur ce qu’ils attendent de leurs salariés, leurs préférences sont, en effet, évidentes. Un exemple caricatural en a été récemment donné par ce "boss" américain qui considère que les ouvriers français sont trop bien payés pour les trois heures qu’ils consentent à travailler dans la journée.

Fort heureusement, on entend aussi, dans des cercles éminents, sympathiques, mais trop discrets, tel DRH d’une puissante multinationale réclamant dans son entreprise plus de lien social pour plus de performance économique.

Quel qu’il soit, l’ADN de l’entreprise est invisible dans les formats traditionnels du marché de l’emploi.

Aujourd’hui, sur les sites de rencontres, il existe des solutions de plus en plus sophistiquées pour exprimer ses préférences ; sur le marché de l’emploi, entreprises et candidats potentiels ne disposent pas encore d’un tel espace…

 



Emploi: Lettre de motivation : les 6 erreurs qui tuent !

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C’était un CV impeccable. Parfaitement mis en page. Un contenu maitrisé, vivant, qui mettait bien en avant les objectifs atteints au cours de ses stages au lieu d’une froide liste de missions dont il aurait eu la charge. Si j’avais été un recruteur, j’aurais vraiment été impressionné par le CV de cet étudiant en dernière année d’école de commerce.

Puis j’ai jeté un œil à sa lettre de motivation. Et en quelques instants, le recruteur que j’aurais pu être n’aurait pas hésité une seule seconde à jeter le parfait CV à la poubelle ! Beaucoup d’étudiants ou de jeunes diplômés se tirent ainsi une balle dans le pied en joignant à leurs beaux CV des lettres de motivation bâclées.

Or, si certains employeurs n’ont pas de problèmes à lire des lettres de motivation, la plupart n’aiment pas trop cela. Ils n’hésiteront donc pas à éliminer les candidats qui n’auront pas pris soin de peaufiner leurs lettres. 

 

Voici 6 erreurs à éviter absolument lorsque vous rédigerez la vôtre !

Utiliser un mauvais format. Les lettres de motivation des candidats ayant un profil jeune diplômé ou junior ont souvent tendance à ressembler à un simple email plutôt qu’à une ‘vraie’ lettre. Il manque souvent les informations relatives au destinataire du courrier, à l’expéditeur, la date du jour n’est pas indiquée… Ca peut paraître 'vieux jeu', mais vos lettres doivent garder une présentation formelle ! Et ne pas être rédigées dans le corps du mail, mais sur un document à part, joint à votre envoi. 

Ne parler que de vous. Si elle constitue un excellent support pour mettre votre profil en avant, votre lettre de motivation doit autant parler de vous que de l’employeur à qui vous adressez votre candidature. Les raisons qui vous amènent à postuler à tel ou tel job doivent être explicitées au regard des attentes spécifiques de l’employeur : son secteur d’activité, son marché… Pas de fautes ! D’orthographe, de grammaire, de conjugaison… ou tout simplement d’inattention, les fautes de français ou de frappe contenues dans vos écrits sont rédhibitoires pour une immense majorité de recruteurs. Même concernant les postes pour lesquels des compétences rédactionnelles ne sont pas expressément requises. Au mieux, ces fautes sont perçues comme un manque de sérieux et d’implication de votre part, au pire comme une incompétence. 

Relisez toujours vos lettres de motivation avant de les envoyer, voire, faites les relire par votre entourage. 

Revendiquer des compétences sans les prouver. Trop de lettres de motivation rédigées par des étudiants ou des jeunes diplômés prétendent que leurs auteurs ont de ‘fortes compétences en communication écrite et verbale’. Sans preuve tangible, cette affirmation sonnera creux auprès de tous les recruteurs. Donner des exemples qui appuieront vos dires car les employeurs ont besoin de preuves ! 

Écrire un roman. Une bonne lettre de motivation ne doit pas excéder une page. Les recruteurs croulent sous le poids des dossiers de candidature, et leur temps est compté ! Assurez-vous que votre lettre de motivation présente trois ou quatre paragraphes maximum, concis mais convaincants, bref, faciles à lire. 

N’avoir qu’une seule lettre type pour toutes vos candidatures. Certes, vous gagneriez du temps à ne changer que le nom des destinataires de vos lettres. Mais à quoi bon écrire dix lettres en une heure si aucune n’est réellement efficace ? Les employeurs connaissent la (grosse) ficelle et repèrent les ‘flemmards’ au bout de la deuxième phrase ! Ils sauront apprécier que vous preniez soin de leur adresser un discours un tant soit peu personnalisé, qui fasse écho à leurs propres problématiques. 

Publié par Dan Nigito



Les CV originaux des jeunes diplômés qui détournent le Web - La Ruche

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Apparemment il n’y a pas de limite à la créativité des jeunes diplômés. Après les CV décalés que l’on vous a présenté fin 2012, intéressons-nous aux candidats qui détournent des sites web bien connus tels que Google, Adopte Un Mec, Amazon ou encore Pôle Emploi ou également le système d’exploitation Windows 8.

 

- Le CV façon Windows 8

Jean-Luc Ratiskol, étudiant en master direction artistique à Sup de Pub et passionné de graphisme, s’est inspiré de Windows 8. Le nouveau système d’exploitation n’a plus de menu « démarrer » et le CV affiche donc des boutons très colorés qui donnent envie de cliquer. Pour décrocher un poste de directeur artistique junior, il n’a pas hésité à créer ce CV très visuel en 2 semaines (dont une semaine pour la conception).

A l’heure actuelle, le jeune homme a eu des retours positifs via Twitter mais pas encore de proposition d’embauche.

Indice d’efficacité : 85%

 

Le CV façon Google

Gary Le Masson est diplômé de l’University of Abertay Dundee (Écosse). Il a imaginé son CV sous la forme d’une page Google. En fait, on se croirait réellement sur le moteur de recherche !
Quand on arrive sur son CV, on peut déjà choisir entre l’anglais et le français, permettant ainsi de séduire les recruteurs internationaux. En plus, Gary n’a pas oublié d’ajouter des widgets Twitter, Google Plus et Facebook pour viraliser son oeuvre. En lieu et place des traditionnels onglets Google, nous avons ici des liens vers ses propres réseaux sociaux (Viadeo, Pinterest, LinkedIn, Twitter…). Lescompétences sont illustrées avec les étoiles des avis de consommateurs Google, ses centres d’intérêt se retrouvent dans Google Images…Bref le CV est très bien pensé !

Indice d’efficacité : 80%

 

Le CV façon site de rencontre : Adopte Un Jeune Dip

Dorian Candavoine, jeune marketer s’est emparé de l’actualité (la Saint Valentin !) et a imaginé son CV sous forme du site de rencontre Adopte Un Mec.
Le jeune homme de 23 ans à la recherche de son premier emploi a mis en place son site en 10 jours avec l’aide d’un ami.
Résultat ? Plus de 2700 visites en 24 heures et une dizaine de propositions de cabinets de recrutement et d’employeurs. Le CV est moins technique que celui de Gary mais a su séduire certains recruteurs. Il est néanmoins peu original puisque plusieurs candidats ont réalisé un CV de cette forme avant Dorian : « Adopte un Greg » , »Adopte un marketeur » et tout récemment Kevin avec son site « Adopte un diplômé« .

Indice d’efficacité : 60%

 

Le CV façon Amazon

Philippe Dubost est un jeune chef de produit web de 28 ans mais aussi un entrepreneur puisqu’il a créé sa start-up en 2011.
Il a choisi Amazon pour réaliser son CV du fait de sa renommée très forte dans le monde entier. Il a fait mouche en utilisant l’humour et l’interaction. On remarque que le CV est en anglais, sans doute une des clés de son succès.
Résultat ? 1,4 million de visiteurs, depuis 200 pays différents (oui rien que ça !) Vraisemblablement la diffusion du CV par Frenchweb a aidé le jeune diplômé. Le web américain a ensuite découvert son travail.

Indice d’efficacité : 90%

 

- Le CV façon Pôle Emploi : emploie-moi

Moins récent, ce CV qui détourne le site de Pôle Emploi. Romain De Bascher a fait beaucoup parlé de lui à l’époque car il a même reproduit sur son site les bugs du site officiel. Trois semaines plus tard, le jeune homme avait trouvé un emploi dans son domaine !

Indice d’efficacité : 95%

 

En définitive, les CV originaux ont de beaux jours devant eux. Même si des dizaines fleurissent sur le web, une partie des recruteurs semblent apprécier l’initiative, preuve en est que la plupart de cesjeunes diplômés trouvent un emploi suite à leur « buzz ». On peut néanmoins nuancer ce constat en remarquant que la majeure partie des auteurs de ces CV sont diplômés de bonnes écoles et ont des expériences professionnelles intéressantes. Ils auraient certainement trouvé un job sans avoir fait lebuzz mais nul doute que leur initiative a accéléré le processus de recrutement.

Des exemples de CV plus classiques mais néanmoins sans doute plus lisibles (cf ci-dessous) existent et on ne saurait que recommander ce genre de design qui démarquera la candidature d’un jeune chercheur d’emploi tout en ayant pris peu de risques.

 



L'accroche et le titre de votre CV avec Twitter

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Vous avez envoyé 15,20,50 candidatures et vous commencez à vous demander pourquoi votre cv n’est pas lu?

La réponse à votre question est peut-être dans cet article.

  

Une des raisons principales pour lesquelles un recruteur ne fera même pas l’effort de lire de votre CV en détail c’est tout simplement l’absence de titre sur votre CV.

Si vous négligez l’importance de mettre un titre sur votre cv cet article vous sera indispensable.

Si vous faites cet effort il vous aidera à améliorer la qualité de vos accroches

Sachez que le temps de lecture d’un cv par un recruteur varie de 30 secondes à 5 minutes.

Ce temps de lecture dépend tout simplement de la qualité de votre CV et pour un recruteur un bon CV c’est un CV qui attire son attention vers les informations qui l’intéresse et qui l´aide à cerner rapidement le profil du candidat.

Donc plus votre CV est pertinent et simple à lire, plus il aura de chance d’être étudié en détail et de montrer vos compétences et vos qualités humaines au recruteur.

 

Créer une accroche et un titre pour votre CV c’est faire d’une pierre deux coups:

- Cela rajoute de l’impact a votre CV, permet au recruteur de cerner rapidement votre profil et de voir si vos objectifs correspondent aux attentes de son entreprise 

- Cela vous permet d’étudier et réfléchir sur votre projet professionnel et sur vos compétences-clé à mettre en avant pour le poste pourvu.

 Comment créer un titre et une accroche efficace ? (4 pièges qu’il faut absolument éviter)

 

1/ créer un titre en reprenant le titre du poste pourvu dans toutes vos candidatures 

Pour créer son titre la règle générale c’est de reprendre le titre du poste pourvu.

Cette appliquer règle n’est pas forcément la meilleure solution dans votre cas, choisissez cette option si vous considérez que l’intitulé résume bien votre parcours ou que vous voulez misez sur votre expérience à ce type de poste.

Dans d’autres cas de figures, d’autres options se présentent à vous comme celle de créer un slogan qui résume votre objectif professionnel.

Dans tous les cas n’oubliez pas que le titre doit être cohérent par rapport au reste du CV.  2/ Ne pas choisir les bons mots-clés  Choisir les mauvais mots-clés peu être éliminatoire pour vous si ces mots-clés ne sont pascohérents par rapport au reste de votre CV. Les mots-clés que vous allez choisir doivent correspondre aux qualités que vous allez mettre en avant lors de la présentation de vos missions dans la rubrique « Expériences professionnelles » Vous pouvez choisir en tant que mots-clés vos 3 compétences-clés ou vos 3 qualités humaines les plus pertinentes par rapport au poste pourvu.  Exemple:
Assistant MarketingAdaptable – Bon sens de l’analyse- à l’écoute (dans le cas ou vous démontrez ces qualités durant ces missions)
  3/ créer des titres et des accroches bateau et généralistes Évitez les accroches du type :
- « jeune et dynamique »- « sérieux, motivé et professionnel »
 Soyez précis !   4/ Créer de longues accroches : Comme le dit l’expression : « Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures » C’est la même chose pour une accroche, éviter d’étaler votre accroche sur tout un paragraphe.Vous aurez tout le temps de parler longuement et en détail de vos qualités  durant votre entretien.   Voici une petite astuce efficace pour créer votre accroche avec Twitter : 

-Essayez de la rédiger sur Twitter et d’éviter de dépasser les 140 caractères  

-Testez plusieurs accroches de moins de 140 caractères sur votre cv et retenez celle qui résume le mieux ce que dégage votre CV. Je vous conseil de passer 10 à 25% de votre temps de travail sur votre cv à créer votre accroche et votre titre c’est un des éléments qui a le plus d’impact. 


Infographie : préparer son entretien de recrutement en 60 mn chrono !

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Infographie le mercredi chez Émeraude RH sur l’entretien de recrutement

Elle est proposée par le site http://www.rhattitude.info/

Même si cette infographie est plutôt destinée aux recruteurs qu’aux recrutés,  les candidats ont tout intérêt à bien connaître le mode opératoire d’un processus d’entretien et devraient donc trouver un intérêt certain à celle ci.

Clair et il ne manque ‘ »presque » rien ;o), c’est facile de recruter finalement non ?

Source : http://www.rhattitude.info/?p=1207



Réussir sa lettre de motivation

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Souvent considérée comme ta « carte de visite », la lettre de motivation se révèle être bien plus qu’un simple exercice de style. Souvent, ce n’est pas la lettre qui accompagne le CV mais le CV qui accompagne la lettre. Ainsi, la lettre de motivation est aussi importante que le CV, voire plus, dans la mesure où elle est personnalisée et où elle distinguera deux candidats ayant le même profil. Elle est déterminante non seulement pour décrocher un entretien, mais elle constitue le premier contact avec le recruteur. Tu trouveras dans cet article les conseils que nous ont confiés les recruteurs et les professionnels du milieu.

 

Qu’est-ce qu’une bonne lettre de motivation ?

La bonne lettre de motivation est celle qui donne envie au recruteur de te contacter pour un entretien.

Pour cela, n'oublie pas que:

Apporter des informations qui ne sont pas présentes sur le CV est fondamental. Tu peux reprendre des éléments de ton CV, mais tu devras alors les creuser pour faire sortir ce que tu as appris. L’écueil serait donc de répéter strictement ce que tu énumères déjà sur ton CV. Il ne s’agit pas de tout mettre dans la lettre de motivation : utilise simplement quelques points précis, et développe les. Ce conseil est d’autant plus judicieux qu’il te permettra d’une part d'atiser la curiosité du recruteur, mais aussi de garder une marge de progression lors de l’entretien en ayant de nouveaux points à présenter.  


 Personnaliser ta lettre de motivation au maximum en fonction du poste, de l’entreprise est indispensable. Si un CV peut globalement être réutilisé pour plusieurs candidatures, ce n'est pas le cas pour la lettre de motivation qui doit être adaptée à l’offre. Ce principe fait consensus au sein de la sphère RH. Tu vas accrocher le lecteur, et ton message gagnera en crédibilité.

Fais le test : si la lettre que tu écris peut être utilisée pour une autre entreprise/un autre poste, alors la lettre n’est pas suffisamment personnalisée ! Cette étape de personnalisation, indispensable, s’effectue grâce à une préparation sérieuse en amont. 

Prépare ta lettre de motivation en 3 points. Commence par décrypter et analyser l’annonce de l’entreprise. Par exemple, s’il y a un numéro de référence, cela signifie que tu as affaire à un professionnel du recrutement (cabinet ou chargé de recrutement de l’entreprise). En revanche, si le destinataire est le « service du personnel », tu as plus de chance de t’adresser au responsable du service dont est issu ledit poste.
 Collecte ensuite un maximum d’informations sur l’entreprise et le poste auquel tu postules.Les informations les plus simples d’accès et les plus claires figurent souvent dans la section recrutement du site internet de l’entreprise. Fais attention à ne pas parler que de toi dans ta lettre de motivation. Parle de l’entreprise, évoque ses problématiques, ses projets (en évitant les généralités). Par exemple, il est très bien vu de commencer sa lettre en abordant son actualité (une nouvelle implantation à l’étranger, une fusion récente ou même une publicité). Cette phase de recherche doit également te permettre d’obtenir le nom de la personne à qui tu t’adresses, ce qui est plus valorisé que le classique « Madame, Monsieur ». 
 Enfin, avec toutes ces informations, mène ta propre réflexion, relie les informations récoltées à ce que tu peux personnellement proposer. Prends une feuille blanche, et liste ce qui est important pour l’entreprise, comment tu peux répondre à ces exigences, et ce qui te pousse à postuler. Exemple : « Je sais que l’entreprise X est … elle a besoin de … mes atouts sont donc … »

 

Comment rédiger ta lettre de motivation ?

Il n’existe pas de plan classique à proprement parler. Toutefois, dans la plupart des cas, la lettre sera composée :

d’un en-tête : tes coordonnées ainsi que celles du recruteur, plus un objetd’une introduction : capte son intérêt grâce aux informations pertinentes que tu as pu obtenir sur l'entreprise en lien avec le poste viséd’un développement : toi, ce en quoi tu es le parfait candidat !d’une proposition de rencontre : outre la possibilité d’un entretien, n’oublie pas d’annoncer au recruteur que tu vas le recontacter sous peu. Cette petite astuce incitera le lecteur à étudier davantage ton dossier dans l’optique de ton appel.d’une formule de politesse. Certaines écoles prônent aussi le « VOUS – MOI – NOUS », qui revient à rédiger 3 paragraphes principaux évoquant successivement l’entreprise, ta candidature, et la possibilité de travailler ensemble.

Afin de rendre ton discours le plus percutant possible, voici une liste de mots-clés (non exhaustive) que tu peux utiliser : agir, s’adapter, anticiper, autonomie, culture d’entreprise, défi, positiver, disponibilité, dynamisme, gagner, ténacité, transfert de compétences, vision globale, mobiliser, challenge, performance, rigueur, pragmatisme, sens de l’écoute, sang neuf, homme de terrain, valeur ajoutée, savoir-faire, savoir-être, flexibilité, synergie, s’identifier à l’entreprise, rationalisation, réactivité.

Enfin, quelques conseils basiques mais qu’il est important de garder en tête : utilise des formulations positives (« je préfère X » est mieux que « je n’aime pas Y »…) et aère ta page (tout en restant sur 1 page).

 



Entretien d'embauche: comment parler de sa période de chômage ?

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Le chômage n’a plus rien d’exceptionnel dans une carrière, mais les candidats ont toujours du mal à parler d’une période d’inactivité en entretien d’embauche. Voici quelques conseils pour savoir comment aborder le sujet face à un employeur potentiel.


Parler ouvertement

Même si votre CV ne le mentionne pas, un recruteur repèrera vite une période d’inactivité dans votre parcours professionnel. Mais alors comment évoquer le sujet ?  Gaëlle Marre, directrice associée d’Office Team, recommande d’« attendre que le recruteur pose la question en premier, lorsqu’il interroge le candidat sur son expérience professionnelle ». Mais il est aussi possible prendre les devants. « On peut aussi aborder la question de son propre fait, ce sera apprécié par le recruteur », estime Bertrand Champailler, consultant senior au sein du cabinet de recrutement Hudson.

 

Quelle que soit la technique retenue, une chose est sûre : vous ne serez pas jugé. « Le chômage concerne tout le monde : il n’y a donc aucune honte à en parler », ajoute le consultant.

 

Expliquer les circonstances sans vous étaler

Le recruteur va vouloir comprendre les raisons de votre chômage. Vous avez été victime d’un plan de licenciement ? Dites-le. En cette période de récession économique, ils sont fréquents. Vous avez quitté votre entreprise de votre propre chef pour prendre une année sabbatique et voyager à travers le monde ? Vous êtes loin d’être le premier. Vous avez voulu prendre du temps pour vous occuper de votre famille ? Le recruteur le comprendra parfaitement. Quel que soit le motif qui ait conduit à cette période de chômage, « il ne faut pas avoir peur d’en parler et le faire avec simplicité », conseille Bertrand Champailler. Et surtout, ne mentez pas ! N’oubliez pas que le recruteur peut vérifier les informations que vous lui avez communiquées.

 

Justifier les pauses dans votre carrière

Vous ne vous êtes pas lancé immédiatement dans la recherche frénétique d’un emploi ? Pas de panique. Certains candidats ont besoin de quelques mois pour accepter leur situation. « Une personne qui a subi un licenciement économique après 20 ans dans la même entreprise peut avoir besoin de temps pour digérer l’information », illustre Gaëlle Marre.

 

Faites preuve de transparence en le disant à votre interlocuteur. Il ne rejettera pas votre candidature parce qu’il vous aura fallu du temps pour faire le vide ou définir votre projet professionnel. Au contraire : si vous êtes passé par une baisse de régime, ne l’occultez pas. Sans trop entrer dans les détails, « le candidat peut indiquer ce qu’il a fait pour surmonter la situation », propose Bertrand Champailler. Cela démontrera un peu plus votre combativité.

 

Démontrez votre dynamisme en détaillant vos recherches

Ce n’est pas parce que vous êtes au chômage que vous vous êtes tourné les pouces. « Le candidat doit montrer ce qu’il a fait pour retrouver un emploi », confirme Bertrand Champailler. Détaillez votre recherche et la manière dont vous avez procédé : évoquez les entreprises contactées, les entretiens passés, les personnes rencontrées, les réseaux activés. « Si la période de chômage est longue, le candidat doit la décomposer chronologiquement », recommande Gaëlle Marre. Un exemple ? De janvier à mars, vous avez fait le point pour orienter vos recherches, mettre à jour votre CV et vos profils sur les réseaux sociaux. Depuis, vous répondez aux annonces, envoyez des candidatures spontanées et passez des entretiens. Il s’agit de démontrer que vous avez pris votre destin en main. Ce sera un signe de votre proactivité.


Rester positif

Vous êtes au chômage depuis longtemps : un an ou deux, plus peut-être… « On peut être sur un marché de niche et avoir du mal à trouver des opportunités », concède Bertrand Champellier. « Il est possible que les exigences du candidat aient été trop hautes au début de ses recherches », conçoit Gaëlle Marre. Quelle que soit la raison, tournez la situation à votre avantage. Faites preuve d’intelligence en montrant au recruteur que vous avez pris du recul pour analyser ce qui ne fonctionnait pas et rectifier le tir : vous avez élargi vos recherches, revu vos attentes… Bref, vous vous êtes remis en question

Ne tombez pas dans les travers de la complainte ou des fausses excuses. « Celui qui rejette la faute sur la crise ou les autres et reste dans une attitude attentiste et négative ne va pas retenir l’attention du recruteur, rappelle le consultant d’Hudson. À la différence d’un candidat qui reste optimiste et qui sait prendre du recul. »



8 erreurs à éviter lors de votre recherche d'emploi

Haut Les Coeurs !!!: La crainte de l'entretien de recrutement

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La crainte de l'entretien de recrutement 
Vous avez beau vous raisonner mais juste avant de pousser la porte du recruteur, vous tremblez comme une feuille, le ventre noué, les mains moites, l'envie d'aller tout de suite aux petits coins. Puisque vous allez parler d'avenir, puisque vous allez parler de vous et convaincre que vous êtes la perle rare, il me paraîtrait surprenant qu'aucune appréhension ne vous habite. Avez-vous remarqué qu'il est plus aisé de décrocher un emploi lorsque l'on est en poste plutôt que pendant une période de non-activité professionnelle ? Selon votre situation, l'enjeu n'est évidemment pas le même. Le trac est également différent, d'un côté vous n'avez rien à perdre, de l'autre côté, il vous faut un emploi rapidement. Ne vous laissez pas dominer par l'appréhension, comme dirait ma Grand-Mère, "la peur n'évite pas le danger". J'ai vu beaucoup de candidats perdre leurs moyens parce que, la gorge nouée, ils ne parvenaient pas à sortir un seul mot, évitant mon regard et adoptant une posture de repli. Je ne vous demande pas l'impossible mais dîtes vous bien que si vous êtes convoqué, c'est parce que vous correspondez à la cible, vous avez autant de chance qu'un autre et devez par conséquent défendre avec enthousiasme votre candidature. Prenez sur vous et n'oubliez pas qu'il est normal de ne pas se sentir totalement à l'aise en entretien, le contraire serait dangereux !

Conseils pour recruter sur Viadeo et LinkedIn

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Recruter sur Viadeo et LinkedIn : à faire / à ne pas faire

40 millions d'inscrits sur Viadeo. 130 millions d’utilisateurs pour LinkedIn. Pour recruter certains profils, les réseaux sociaux professionnels sont devenus incontournables. Comment les utiliser intelligemment ?

 

A faire

1. Réfléchir à sa visibilité : Sur Viadeo et LinkedIn, les recruteurs vont devoir avancer démasqués. « Ils ne peuvent pas contacter les candidats de manière anonyme et vont devoir s’identifier », explique Camille Travers, HR Community Manager et fondatrice d’Octopus Factory. Ils doivent aussi accepter de recevoir des sollicitations de personnes qui ne correspondent pas au profil recherché.

 

2. Actualiser son profil : Un candidat chassé sur un réseau social professionnel ira consulter le profil des recruteurs. Ce dernier doit donc être complet, professionnel et illustré. « Sur LinkedIn, les profils avec photo sont huit fois plus consultés que les autres », indique Jacques Froissant, fondateur et dirigeant du cabinet de conseil en recrutement et RH 2.0 Altaïde.

 

3. Utiliser les bons mots clés : Les recruteurs qui se servent de l’outil de recherche pour sourcer des candidats ont intérêt à commencer par une recherche générale pour aller ensuite vers le particulier. « Certains utilisent des mots clés tellement précis dès le départ qu’ils réduisent considérablement les réponses possibles », explique Jacques Froissant.

4. S’appuyer sur ses collaborateurs : Les employés d’une entreprise sont ses premiers ambassadeurs sur les réseaux sociaux. Selon Camille Travers, « il est intéressant de construire une charte de profils pour que les collaborateurs présentent les mêmes informations sur l’entreprise voire même des liens vers des offres d’emploi ».

 

5. Etre discipliné : Construire son réseau, faire de la veille et participer aux échanges sur les hubs demande un certain temps, il faut en être conscient. Pour autant, prenez garde à ne pas vous perdre dans les méandres de Viadeo et LinkedIn, il est si facile d’y passer des heures entières sans même s’en rendre compte.  Déterminez clairement les plages horaires consacrées chaque jour aux réseaux sociaux et veillez à ne pas y déroger.

 

A ne pas faire


 

1. Adopter le service minimum : L’une des erreurs classiques consiste à rejoindre Viadeo ou LinkedIn, s’inscrire à deux hubs, publier quelques offres d’emploi puis… attendre. « Nous sommes ici vraiment dans une démarche de pull, il faut aller chercher les candidats, écouter, prendre la parole et travailler sa visibilité sinon le recruteur n’en tirera aucun bénéfice », explique Camille Travers.


2. Accepter toutes les demandes de contact : L’idée pour le recruteur est d’être dans une démarche qualitative et de pouvoir gérer son vivier de candidats. « Je conseille d’abord de qualifier le candidat au téléphone avait d’accepter une demande de mise en relation », indique Laurent Brouat, consultant en recrutement 2.0 et marque employeur chez Link Humans.

 

3. Utiliser le logo de l’entreprise comme photo de profil : Un logo, c’est froid et loin de l’état d’esprit du recrutement 2.0. « Ces réseaux sociaux mettent en avant les individus et non les entreprises », rappelle Jacques Froissant.

 

4. N’échanger que sur les offres d’emploi: « Si un recruteur n’utilise les hubs que pour publier ses annonces, ça n’a aucun intérêt et c’est assez mal pris : autant aller sur un jobboard », précise Camille Travers. Par contre, s’il peut apporter une plus-value aux échanges en parlant par exemple des évolutions du secteur ou du contexte international, il gagnera en crédibilité.


5. Envoyer le même message à tout le monde : Selon Laurent Brouat, « le recruteur doit envoyer au candidat un message personnalisé en lui précisant pourquoi il le contacte, ce qui l’intéresse dans son profil et ce qu’il a à lui offrir ». Une démarche qui prend du temps, certes, mais qui promet un retour sur investissement plus important.



Lorsque l'entreprise de vos rêves ne recrute pas

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Qu'avez-vous à perdre à tenter votre chance si vous êtes vraiment motivé par une entreprise ? Rien n'indique que vous serez reçu, surtout si l'entreprise en question n'a pas de besoins de recrutement, mais comme on dit souvent : « qui ne tente rien, n'a rien »…

Je ne vous dis pas d'envoyer des candidatures spontanées à toutes les entreprises que vous connaissez, ce serait fort probablement une perte de temps effroyable. Essayez de cibler seulement les entreprises avec lesquelles vous voulez vraiment travailler et lancez-vous !

Première chose à faire, se déplacer sur les différents salons. En effet, lors de ce genre d'évènements, les entreprises se présentent et les intervenants apprécient particulièrement que les candidats potentiels viennent échanger avec eux. Même si les entreprises présentes sur les salons professionnels n'ont pas forcément besoin de recruter, faites leurs savoir que vous êtes intéressé et disponible pour travailler pour elles…

Par contre, n'oubliez pas que si un recruteur ne pense pas avoir de besoin, il ne prendra pas la peine de lire une candidature « bateau ». Il faut que la votre soit marquante et concrète. Inutile de dérouler toutes vos compétences, soyez concis et ciblez celles qui seront tout de suite utile à votre employeur potentiel. Montrez lui que vous possédez une valeur ajouté dont il ne pourrait pas se passer.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue une qualité essentielle dans de pareils cas : la sincérité ! En effet, rien n'est plus énervant pour un recruteur d'entendre un candidat lui dire qu'il « adore » l'entreprise, sans pour autant parvenir à expliquer pourquoi…

Comme toujours en matière d'emploi, le réseau est très important… Pensez à solliciter toutes les personnes que vous connaissez, même si vous n'êtes pas très proches. En effet, aussi triste que cela soit, un DRH qui aura reçu une candidature soutenue par une personne de son entreprise y portera très probablement une attention particulière. Mais dans ce cas, comment faire quand on ne connait personne susceptible d'aider une candidature ? C'est simple, il suffit de se construire son propre réseau… Or, avec l'avènement d'internet et des réseaux sociaux professionnels, cela n'a jamais été aussi facile !

Soyez actifs sur les réseaux, ne laissez pas votre cv « dormir » dans une base en espérant qu'un jour il sera « réveillé » par l'entreprise de vos rêves. N'hésitez pas à rentrer en contact avec des professionnels. En effet, si le courant passe bien entre vous, ils pourraient très bien devenir vos meilleurs prescripteurs auprès de leurs entreprises respectives. Par contre, s'il y a bien une chose à ne surtout pas faire, c'est d'envoyer directement son CV à chaque nouveau contact. Tout d'abord parce que c'est beaucoup trop direct, et aussi parce que la personne en question n'est pas forcément celle qui aura le pouvoir de décider.

Pour utiliser son réseau convenablement, il vaut toujours mieux demander un conseil qu'un service. Essayez de discuter de son business avec votre contact avant, dans un second temps, de lui faire part de vos intentions de postuler. Croyez-moi si vous voulez, vous aurez plus de résultats…

En conclusion, même si l'entreprise de vos rêves ne prévoit pas de recruter dans les prochains mois, il reste de nombreux moyens de vous faire recruter. Pour finir, ne perdez pas à l'esprit que, même s'il n'y a pas de postes à pourvoir immédiatement, vous pourrez avoir une opportunité plus tard, à l'occasion d'un congé de longue durée (maternité, parental…) ou d'un arrêt maladie prolongé par exemple. Il faut donc que vous vous montriez disponible car, si votre profil lui plait, le recruteur sera susceptible de vous embaucher « au pied levé », ne serait-ce que pour des contrats de courte durée…




Tu es jeune dip ? Voici 3 bons plans pour trouver un Job !

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Tu es Jeune diplômé(e) et tu ne trouve pas de boulot, voici ce qu'il te reste à faire :


Sors du lot, sans ma cravate et débrouille-moi !

Une nouvelle devise ? Je ne sais plus écrire français ? Rien de cela, il s'agit tout simplement de 3 initiatives récentes lancées par des jeunes diplômés et que je souhaite partager avec vous. 

 

Sors du lot

www.sors-du-lot.com


"Pour être remarqué, soyez remarquable !" (Seith Godin)

"N'attendez pas que les recruteurs vous trouvent, passez à l'action ! " (l'auteur de ce blog ! )

Les 3 potes, Corentin, Paul et Hugues, ne pouvaient donc pas être mieux inspirés quand ils ont baptisé leur site. 

 

J'ai été sollicité tout dernièrement par Paul Mayolle pour répondre à LA question : "Quel serait selon vous le "best conseil" pour trouver un job en 2013 ?".Le monde est vraiment petit : Paul, alors apprenti au sein du groupe Adecco, a participé à une conférence organisées par Experts et que j'ai eu le plaisir d'animer l'an dernier sur le Recrutement innovant. Passionné par l'univers du recrutement, tour à tour Consultant en Recrutement chez Experts et récemment à la recherche d'un job ("j'étais loin de m'imaginer la réalité du quotidien d'une personne en recherche d'emploi !"), il a lancé le blog www.sors-du-lot.com fin 2012 avec 2 amis. Sors du lot est une véritable boîte à outils dans laquelle vous trouverez des conseils pratiques, des interviews de candidats qui partagent leurs tuyaux et des interviews d'expert. Vous devriez d'ailleurs retrouver prochainement la mienne ! :) 

 

Au fait, avez-vous remarqué que le petit mouton avait 5 pattes ? 

 

 

Sans ma cravate

www.sansmacravate.com

Voilà un petit nouveau "Brand new" dans la galaxie des blogs emploi, lancé jeudi dernier (21 mars 2013) là encore par 2 jeunes dip : Pierre Cottin et Pierre-Gaël Pasquiou. Les 2 pierre (qui font la paire !) évoluent aujourd'hui tous les deux dans le secteur de l'emploi et du recrutement.


La seule ambition de " Sans ma cravate" est d’apporter sur tous les sujets relatifs à l'emploi et aux Ressources Humaines, "une analyse simple, personnelle, décalée avec toute la fraîcheur" de leurs 25 ans.

 

 

Pierre-Gaël est un ami. Ex-premier Community Manager étudiant d'une business School française (EM Strasbourg) et Serial Blogueur, "PGP" est vraiment touche à tout et comme il fait toujours brillamment tout ce qu'il entreprend, son nouveau bébé est à suivre de près ! 

Et si vous êtes passionné(e) de gastronomie et de médias sociaux, je vous invite à découvrir d'urgence son autre blog " Les Gourmands 2.0".

 

 

Débrouille-moi !

 

Ce WE j'ai reçu deux fois le même message sur les deux pages Facebook que j'anime (Job 2.0 et Link Humans France) :Passionné de cinéma, ayant moi-même réalisé deux courts-métrages, et naturellement intéressé par toutes les initiatives originales en matière de recherche d'emploi, je me suis empressé de visionner le teaser.
Si tu cherches un job, on a un plan... par CreActiveFilms"Débrouille-moi" est un court-métrage de Massinissa Hocine qui à pour thème  l'emploi des jeunes en 2013. Le film produit en partenariat  avec orange est a mettre en parallèle avec une  conférence qui a eu lieu au début du mois à l'Université Paris 8.La captation filmée sera de cette conférence devrait être disponible dans une semaine.En attendant, vous pouvez faire un tour sur la page Facebook "Débrouille-moi".

 

 

Chacun à leur manière, ils se sont bougés (et en plus ils en font profiter le plus grand nombre), à vous d'en faire autant ! 



Il était une fois au pays du recrutement… - Recruteur et candidats

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Chers lecteurs,

Il était une fois au pays du recrutement, des Candidats à la recherche d’un emploi qu’il ne trouvait pas ! Mais aussi des Recruteurs à la recherche de Candidats qu’ils ne trouvaient pas ! C’était le temps de la crise et des banksters. Mais aussi de la « guerre des talents » menée par la Horde des Recruteurs et des « batailles pour l’emploi » entreprissent au nom de la Tribu des Candidats ! La grande machine de l’emploi était en panne, c’était une époque terrible et épique qui durait depuis fort, fort, fort longtemps, et, qui coûta le trône à de nombreux gouvernants…
Le premier à y perdre sa tête fut « YoYo » le Grand Chambellan de « ChiChi », qui lui-même faillit se faire renverser par le « Gros Borgne » ! Puis vint le « Nain Iznogood », qui s’agita beaucoup, mais ne réussit pas à résoudre cette guerre sanguinaire et sans fin. Et enfin, arriva « Pépère Ier », avec pleins d’idées, mais pas un sou vaillant en poche ! C’était la« JeanMarine », la fille-fille au « Gros Borgne » qui se frottait les mains et espérait prendre le pouvoir !

La situation était grave, préoccupante et l’avenir des plus incertain ! Et pourtant, la Horde des Recruteurs et la Tribu des Candidats continuaient à s’écharper dans une guerre totale, chacune des parties campant sur sa position. Leurs diatribes communes étant de mettre de« l’huile sur le feu » et surtout pas de « l’huile dans les rouages » de la grande machine de l’emploi !


Retranchée dans sa tour d’ivoire, la Horde aimait se plaindre de son sort : soit le marché était trop tendu, soit les prétentions salariales étaient en désaccord avec leur offre, soit le profil idéal n’existait pas, soit tous les candidats étaient de piètre niveau, soit ceci, soi cela… Barricadée dans son bastion aux illusions, la tribu aimait aussi se plaindre de son sort : soit les offres d’emplois étaient très peu attractives, soit les conditions d’embauche étaient peu intéressantes, soit le job de leur rêve n’existait pas, soit tous les recruteurs étaient simplement nuls, soit ceci, soit cela…
Le dialogue était depuis longtemps rompu, le temps de l’entente et de la paix n’était qu’illusoire… C’était le temps de la guerre, de la mésentente et de l’incompréhension. Chaque camp fourbissait ses armes et échafaudait des plans machiavéliques pour éliminer l’adversaire. Avec pour unique et commune stratégie : mettre tout en place pour faire échouer toute tentative de rapprochement ! La « guerre des talents » devait s’étendre au plus grand nombre et les « batailles pour l’emploi » n’avoir aucune issue salvatrice ! Le conflit pourrait alors s’éterniser pour la plus grande satisfaction de la Horde et de la Tribu !

La Horde avait donc pour objectif de se rendre détestable auprès de la Tribu… Et, elle y arrivait fort bien ! En effet, elle suivait un code, qu’elle s’employait à faire appliquer au plus grand nombre de ses membres.


Le Code de la Horde :

I. Une étude et un profil de poste, tu réaliseras le moins souvent.
II. Des exigences dantesques et surréalistes dans les offres d’emploi, tu écriras.
III. La très mauvaise rédaction des annonces, tu t’en assureras.
IV. Diplômes, expériences, qualités, compétences… Tu exigeras.
V. Dans tes offres : missions, objectifs, contraintes, responsabilités, tu entasseras.
VI. Contreparties de ton offre, notamment la rémunération, jamais tu n’afficheras.
VII. Ne pas retenir un Candidat, parce qu’il n’a pas pris l’option violon en 4ème, tu prendras plaisir à le faire.
VIII. Réaliser un entretien en vingt minutes, tu t’autoriseras à le faire.
IX. Accorder une réponse ou expliquer tes choix, tu ne t’y obligeras pas.
X. Accumulation de tests, d’entretiens, d’évaluation, de méthodes… Tu appliqueras.

En réponse à ce code, la Tribu établit une charte.


Charte de la Tribu des Candidats :

I. Répondre à des annonces par dizaine, sans les étudier, tu prendras plaisir à le faire.
II. Ne pas écrire de lettre de motivation, tu le feras systématiquement.
III. Mentir, inventer, éluder… Tu devras le faire le plus souvent possible.
IV. Surestimer des compétences et ta rémunération, tu t’y astreindras.
V. Ton apparence et ton look, tu n’adapteras point à tes interlocuteurs.
VI. Plus en « acheteur » qu’en « vendeur », tu te présenteras.
VII. Ne pas te présenter en entretien et sans prévenir, tu t’autoriseras à le faire.
VIII. Venir en entretien sans avoir préparé ta rencontre, tu t’appliqueras à le faire.
IX.Ta phrase préférée sera « cela ne vous regarde pas, c’est ma vie privée ».
X. Arrogance, rancune, mépris, inauthenticité… Tu afficheras le plus souvent.

Au pays du recrutement, la « guerre des talents » ne pouvait donc que s’éterniser et les « batailles pour l’emploi » n’avoir que peu de résultats, tant que la Horde et la Tribu n’abandonneraient pas leur code et charte respective ! Il était donc temps qu’un changement advienne et apaise les deux belligérants, c’était le temps du 2.0… Mais cela et une autre histoire que nous vous conterons prochainement !

Toutes les situations et personnages de ce conte étant absolument réels, toute ressemblance avec des individus imaginaires et/ou fantasmagoriques serait complètement fortuite et non indépendante de la volonté de son auteur. Par ailleurs, aucun animal n’a été blessé ou maltraité durant l’écriture de ce récit !



Trou dans un CV : ce qu'il faut dire? et ne pas dire

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Nombreux sont les postulants qui craignent que les "trous" dans leur CV ne fassent mauvaise impression dans leur dossier de candidature, voire les disqualifient pour une mission, un remplacement, un poste... Le problème se pose d'autant plus qu'une majorité de salariés est confrontée à cette situation au moins une fois dans sa vie. Karine Doukhan, directeur associée chez Robert Half Management Resources, donne ses conseils sur ce qu'il faut dire et ne pas dire pour justifier ces "trous" de carrière.

 

Ne jamais mentir


Certaines personnes sont tentées de mentir au sujet de leur période d’inactivité ou de truquer les dates de leurs périodes d’emploi. Il ne faut surtout pas le faire, car si ce manque d’éthique est découvert, le candidat perd alors toute chance d’obtenir une mission au sein de l’entreprise. Il est fondamental de dire la vérité sur l'explication de ce trou dans son CV, en évitant de fournir trop de détails sur sa vie personnelle. C'est vraiment LA règle à respecter quelque soit le motif d'interruption de carrière.

 

Ne pas entrer dans les détails


Il importe de présenter honnêtement les raisons de cette période d’inactivité, mais sans entrer dans les détails. Cette indication pourra être faite dans la lettre de motivation, ou s’il s’agit d’une candidature en ligne, dans le corps de l’e-mail ou bien dans l’espace "commentaires" du site Web. En général, deux phrases suffisent pour dissiper les inquiétudes d’un recruteur et exprimer votre désir et votre faculté à retravailler. Si le recruteur vous pose d’autres questions pendant l’entretien, répondez-lui de façon honnête et positive.

 

Quelques exemples que détaille Karine Doukhan de bonnes et de mauvaises explications à donner:


- Pour justifier un congé parental.

A ne pas dire: "J’ai cessé de travailler pendant deux ans en raison d’une grossesse difficile et pour m’occuper de ma fille. Née prématurée, elle a subi une longue hospitalisation et plusieurs opérations, ce qui m’a empêchée de retourner travailler. Comme elle est aujourd’hui en bien meilleure santé, j’aimerais retrouver un emploi."

A dire: "J’ai passé deux ans en congé maternité et me suis consacrée à ma famille. Pendant ce temps, j’ai mis mes compétences à jour et suis désormais prête à retravailler."

- Suite à un accident.

A ne pas dire: "A la suite d’un accident sur mon lieu de travail, j’ai dû subir plusieurs opérations chirurgicales et fait une dépression suivie d’une hospitalisation de courte durée. Aujourd’hui, je suis sous traitement et je me sens nettement mieux."

A dire: "J’ai dû cesser de travailler à cause d’un problème de santé. Aujourd’hui parfaitement remis, je suis prêt à retravailler."

 

Toujours rester positif


Dans le cas d’un départ d’une société en de mauvais termes, il importe de ne pas dire de mal de cette entreprise ou de son ancien manager. Une réponse du candidat s’impose bien sûr tout en restant positif (par exemple : mettre en avant les missions accomplies ou le savoir-faire acquis), en insistant sur la manière dont il pourra aider son employeur potentiel à réaliser les objectifs de son entreprise. Il faut toujours savoir tirer du bon des expériences, même mauvaises.

 

Mettre en avant sa personnalité (en restant discret sur sa vie privée)


"Un CV est lu à deux niveaux: sur les compétences du candidat mais aussi sur sa personnalité. Et cela ne se limite pas à sa prestation le jour de l'entretien. Au contraire, le recruteur attache une grande importance à ce que fait la personne dans son temps libre, quels sont ses engagements… Cela compte d'autant plus en période de fort chômage, où les recruteurs ont souvent l'embarras du choix entre des candidats qui possèdent les mêmes compétences techniques et les mêmes formations. La différence se fait donc bien souvent sur leur personnalité".

 

Indiquer le fait qu'on est resté actif et informé sur son secteur…


"Pour poursuivre sur le point précédent, l’une des meilleures façons d’expliquer un trou dans votre CV consiste à dire au recruteur ce que vous avez fait pour rester informé sur votre secteur d’activité et améliorer vos compétences pendant votre période d’inactivité. Si vous avez fait du bénévolat ou repris des études, mentionnez-le dans votre CV. Avez-vous suivi un cours ou assisté à un séminaire sur une problématique de votre secteur ? Etes-vous impliqué dans une association professionnelle ? Vous êtes-vous abonné à des publications spécialisées ? Avez-vous créé ou participez-vous régulièrement à des groupes de discussion sur les réseaux sociaux professionnels? N’oubliez pas de mentionner tous ces éléments !", insiste Karine Doukhan.

 

… mais aussi dans la sphère privée


Il pourra également être fait mention d’activités indirectement liées au domaine professionnel qui ont pu aider le candidat à développer des compétences importantes pour sa carrière. Par exemple, siéger au conseil de son syndicat de copropriétaires ou d’une association de parents d’élèves peut avoir aiguisé le leadership et la faculté à résoudre les conflits. De même être actif politiquement, peut montrer son engagement et envie de faire bouger les choses. Dans ce cas, "évitez bien sûr de donner la couleur du parti pour lequel vous êtes engagé", note Karine Doukhan.

 

Mentionner les "périodes d'inactivité" dans son CV


Qu'il s'agisse d'un congé parental, d'un congé sabbatique ou d'une période de maladie: il faut l'indiquer dans son CV. "Si vous avez pris un congé d'un an pour faire le tour du monde par exemple, il faut absolument l'écrire. Comme nous le disions précédemment, cette expérience humaine très riche peut faire pencher la balance en votre faveur, votre personnalité plaisant au recruteur. Concernant la maladie, il faut indiquer 'période d'inactivité' sans entrer dans le détail lors de l'explication. En revanche, n'indiquez pas vos périodes de chômage. Mais mentionnez si cette période a été l'occasion de suivre des formations auprès de l'Apec par exemple, ou que vous êtes restez actif dans les réseaux, association, etc".

 

Se servir de la lettre de motivation pour dissiper les inquiétudes


"En résumé, un trou dans un CV ne signifie pas automatiquement que les employeurs potentiels ne vous retiendront pas. Anticipez leurs questions en y répondant dans votre lettre de motivation pour dissiper leurs inquiétudes, mais aussi soyez honnêtes en toute circonstance tout en faisant usage de vos talents de communication. Tout engagement dans des activités positives pendant vos périodes d’inactivité révèle votre sens de l’initiative. Qui sait? Cela pourrait même peut-être convaincre un employeur que vous êtes le meilleur candidat en liste...", conclut Karine Doukhan.



5 types d’images à éviter à tout prix dans un profil LinkedIn

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Souriez, on vous regarde!

Il m’arrive encore trop souvent d’apercevoir une photo de profil où la personne arbore avec brio un air austère voire carrément bête. Il est vrai que LinkedIn est un réseau social professionnel mais votre image doit donner envie aux autres de vous connaître davantage. Pour ce faire, souriez! Sans nécessairement montrer vos dents, ayez l’air sympathique et sincère. Se faire accueillir par un sourire est beaucoup plus intéressant que par un visage ennuyant.

 

Jolie mais ô combien désuète

L’image doit être fidèle à vous-même. Autrement dit, elle doit correspondre à la réalité. Une photo âgée de plusieurs années n’est pas adéquate, ni une image retouchée à l’aide du logiciel Adobe Photoshop et qui vous avantage un peu trop. Si vous voulez obtenir la confiance des gens, vous devez être honnête envers eux et envers vous-même. Et si vous changez de look ou de couleur de cheveux, changez également de photo!

 

Une image vaut mille mots!

Une photo prise au loin où l’on vous voit de la tête au pied n’est pas recommandée. Une image de type portrait est à privilégier car on doit bien voir votre visage. Évitez d’être en compagnie de votre conjoint, de vos enfants ou encore de votre animal domestique. Bien entendu, l’image ne doit pas être floue, ni pixelisée ou granuleuse. N’agrandissez jamais une photo originale et assurez-vous qu’il y a suffisamment de lumière. Si votre photo a été prise par vous-même (avec la webcam par exemple), ça ne doît pas paraître! Et il ne sert à rien d’appliquer des effets artistiques à moins que ça ne soit représentatif de votre métier.

 

Facebook VS LinkedIn

Une photo de vous en bikini ou avec un décolleté plongeant? Pour certains, ça passe sur Facebook mais pour d’autres, ça casse littéralement sur LinkedIn. Je ne le répèterai jamais assez souvent : LinkedIn est un réseau social professionnel. La photo doit être appropriée car après tout, il ne s’agit pas d’un site de rencontre pour adultes… On ne veut pas non plus vous voir un verre d’alcool à la main ou dans une foule en train de faire la fête!

 

Avoir une photo… indispensable!

Il est fort à parier que l’individu qui s’intéresse à votre profil observera en premier lieu votre fonction et votre photo. De ce fait, il s’agit de la première impression que cette personne a de vous, d’où l’importance d’effectuer un choix judicieux puisque votre image reflète votre personnalité. Dans le cas où vous n’auriez pas de photo, comment voulez-vous qu’une personne que vous avez rencontré lors d’une activité de réseautage et qui désire vous ajouter comme contact s’assure que vous soyez la bonne personne? Cette dernière risque de se décourager assez rapidement et elle passera probablement au suivant!



comment animer son réseau sans passer pour unpénible auprès des entreprises | Gestion&Encadrement

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« Casse-pieds : Celui qui parle quand vous voudriez qu’il écoute. »- Ambrose Bierce.

Le réseau reste la meilleure arme pour obtenir les entretiens d’embauche. Plus la conjoncture est difficile, plus cela reste vrai. C’est le seul moyen qui vous permettra de vous distinguer des centaines de personnes qui postulent aux mêmes postes que vous.

 

Je vous rappelle que le réseau est composé de deux grandes branches :

Le réseau long terme : collecter des contacts, créer des liens d’échanges avec eux dans la durée pour obtenir des informations et des opportunités

Le réseau offensif : vous démarchez les personnes, dans les entreprises, au téléphone et par email afin d’obtenir un entretien.

Le réseau offensif est 1 million de fois plus efficace que d’envoyer 500 CV et lettres de motivation qui ne seront peut-être jamais lus.

Démarcher les personnes dans les entreprises est un art qui demande de la préparation, et qui demande aussi beaucoup de ténacité. Dites-vous bien que 2/3 des vos mails/appels resteront sans réponses, et que seulement une partie des personnes qui vous répondront feront quelque chose pour vous.

Au final, beaucoup d’entre vous s’étonnent que leurs emails et appels restent sans résultat. Je vais vous donner trois exemples qui montrent comment on peut améliorer son pourcentage de réussite, sans avoir besoin de harceler ses contacts, ce qui est aussi contre productif. Vous allez mieux comprendre ce qu’est le réseau offensif après cela.

1er cas : comment une recommandation vous permet de briser toutes les étapes de recrutement.

Ce cas m’a été raconté par un ancien collègue, Michel. Alors qu’il avait deux ans d’expérience en production, il cherchait absolument à rentrer dans un acteur majeur de l’agroalimentaire.

Il postula donc en ligne sur les sites internet de Danone, Kraft, P&G, Unilever, Mars et consorts. Il attendit,et rien ne se passa.

Un jour il repéra une offre sur internet, via un cabinet de recrutement. L’offre ne mentionnait absolument pas le nom de l’entreprise, mais il comprit vite à qui il avait affaire : en effet, l’annonce parlait d’un groupe majeur de l’agroalimentaire qui recherchait un responsable production pour son site situé dans la ville de XX.

Mon collègue identifia alors immédiatement la compagnie, qui était bien connue pour son site dans cette commune.

 

Première leçon : postuler en ligne ne sert à pas grand-chose. L’offre en question n’était même pas mentionnée sur le site de l’employeur. A quoi cela sert-il de laisser un CV en ligne dans ce cas ?

Michel se demanda comment augmenter ces chances d’obtenir un entretien. Il passa en mode réseau offensif. Il décida de ne pas postuler à l’offre du cabinet de recrutement, par peur que son CV noyé dans la masse n’aboutisse à rien.

Il se mit en recherche de contacts. En cherchant sur internet, le trouva le nom du DRH au siège du groupe. Il regarda dans la base de données des anciens de son école trouva un ancien qui travaillait dans ce groupe, et remarqua que les adresses mail de se groupe étaient :nom.prénom@sociétégroup.com

Il fit donc un mail au DRH groupe, en n’omettant pas de bien raconter son parcours. Il expliqua qu’il était en poste, qu’il avait telle et telle expérience significative, qu’il souhaitait manager et intégrer cette société pour telle raison. Puis il demanda un entretien.

Michel fut bien déçu car rien ne se passa. Ce genre de DRH avec des responsabilités nationales sur plusieurs usines, ne s’occupe pas vraiment des recrutements des sites. A-t-il fait suivre sa candidature à l’usine ? Difficile de le savoir.

 

Michel décida donc que s’il ne passait pas la porte, il passerait par la fenêtre. Il contacta donc grâce à l’annuaire des anciens la personne qui travaillait dans ce groupe. Un petit mail.

Bonjour Paul,

J’ai vu dans la base de données des anciens que tu travaille chez XX. Je suis moi même de la promo 2000.

J’ai vu une annonce sur Monster pour un poste de responsable production dans l’usine d’YY. Ce poste m’intéresse particulièrement. Je te saurais très reconnaissant si tu pouvais me donner le contact du DRH de cette usine. Je joins mon CV à ce message, Bien à toi.

Une heure après Paul appelait Michel. Ils firent connaissance, Michel résuma à nouveau son parcours. Paul lui expliqua qu’il avait travaillé dans cette usine il ya 4 ans, et que le DRH était le même. Il proposa de lui faire un message de recommandation et d’y joindre le CV de Michel.

Une semaine après le message de Paul au DRH usine, Michel obtenait un entretien avec le cabinet de recrutement. Le DRH, lorsqu’il vu le CV fut intéressé par le profil de Michel. Il demanda donc au cabinet de recrutement de le voir (respect du contrat entre le recruteur et le cabinet). Au final, Michel fut embauché.

 

Conclusion : ne cherchez pas forcément à atteindre la personne la plus haut placée dans l’organigramme. Votre poste est sans doute à des années lumières de ses préoccupations. Essayer d’obtenir une recommandation d’une personne déjà dans la place est terriblement efficace.

2ème cas : Comment l’animation offensive opiniâtre permet de décrocher des tonnes d’entretien.

Témoignage d’une jeune ingénieure qui travaille dans les biens d’équipement, Chloé.

Chloé n’est pas diplômée des plus grandes écoles, mais à un parcours universitaire, ce qui ne rend pas forcément la recherche d’emploi facile quand on veut travailler en bureau d’études. Elle a donc commencé à démarcher les entreprises très tôt, presque 2 ans avant sa sortie d’école. Obtenir des contacts via LinkedIn, Viadeo. Se rendre aux conférences, prendre des coordonnées, et appeler les entreprises du secteur qui l’intéresse : elle a tout fait.

Après s’être fait connaitre des dessinateurs, projeteurs des entreprises de conception de biens d’équipement, elle a demandé les contact des chefs d’équipe, puis  ensuite des chefs de services, puis ensuite des DRH, responsables de Division et DG. Un travail de longue haleine, dans lequel il ne faut pas être trop intrusif.

Ainsi, n’ayant au début aucun contact dans ce milieu, elle à tissé un réseau au fur et à mesure, et même si les personnes qu’elle a approché au début ne lui on pas fait parvenir d’offre, tout s’est accéléré quand elle est rentrée en contact avec les décideurs de l’entreprises. Elle a donc reçu plusieurs propositions pour des stages de fin d’études, qu’elle n’a eu aucun mal à transformer en CDI.

Conclusion : la ténacité est la clé. Contactez n’importe qui dans l’entreprise, envoyez de vos nouvelles, vos cas d’études. Demandez des renseignements et des contacts. Petit à petit, vous entrerez en contact avec ceux qui signent les contrats de travail.

3ème cas : Sachez utiliser votre réseau extraprofessionnel.

Il n’est pas facile d’intégrer les meilleures sociétés de l’aéronautique. Les diplômes et stages sont une vraie barrière à l’entrée. Marion souhaitait vraiment faire de la qualité chez Airbus. Le genre de société qui reçoit 500 000 CV par an.

Après avoir postulé à de nombreuses offres, rien ne bougeait, et Marion commençait à se demander si elle arriverait un jour à rentrer dans ce milieu. Elle décida un jour de changer de tactique. Elle s’inscrit dans une salle de sport et dans un club d’équitation de la région toulousaine.

Caricatural ?

Pas tant que ça. Les milieux sociaux sont une réalité. Vous croiserez plus de cadres supérieurs et de chefs d’entreprise au golf, que dans un club de football. L’équitation, les salles de sport, les cercles culturels, les clubs d’investissement, le ball-trap, sont des activités qui concentrent beaucoup de gens ayant des postes à responsabilité, ou de gens qui connaissent des gens ayant des postes à responsabilité. En plus, l’ambiance décontractée et la passion commune permet vraiment d’aborder les gens facilement.

Il ne fallu pas longtemps à Marion pour apprendre qu’une personne de son club d’équitation connaissait un responsable achats chez Airbus. Elle sympathisa, rentra en contact avec l’acheteur, et lui demanda si elle connaissait quelqu’un dans les départements qualité. La copine de Marion fit circuler le CV dans les services concernés, et Marion obtint un entretien.

Cultivez votre réseau tous les jours.

Cherchez à vous différencier. Avez-vous déjà vu des recruteurs venir dans une grande école ? Ils voient des centaines de personnes dans la journée qui cherchent toutes à se faire remarquer. Utiliser votre réseau d’une façon différente sera donc un moyen efficace d’obtenir un entretien.

 

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