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Entretien d’embauche : 5 clés pour faire une bonne première impression

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La première impression est toujours la bonne, dit-on. Que vous y croyiez ou non, Cadremploi résume l'attitude à adopter pour ne pas rater son entrée face au recruteur.

[Article mis à jour le 11/09/2013]

1 - Soigner son look en entretien de recrutement

« On ne va pas se mentir, la première impression se fait aussi sur la tenue du candidat », reconnaît Pierre-Louis Cisamolo, directeur senior chez Michael Page Sud-Est. Évidemment, selon les secteurs d’activité, le dress code sera plus ou moins strict. Dans le doute, quelle que soit l’option retenue (formelle ou plus casual), mieux vaut ne pas en faire trop. Exit les bijoux bling bling, le style froissé-décoiffé qui vous va si bien… au quotidien. « Se montrer « clean » en entretien, c’est une marque d’attention. Le contraire pourrait laisser penser que vous ne prenez pas le rendez-vous au sérieux. Pour les hommes par exemple, le minimum est de cirer ses chaussures et de vérifier l’absence de tâches susceptibles d’attirer l’œil du recruteur », conseille Pierre Manificat, responsable du pôle recrutement de JLO Conseil.

2 – L'entretien commence dès l’accueil de l'entreprise

Saviez-vous que les agents d’accueil sont parfois avertis de la tenue des process de recrutement ? Si vous arrivez une demi-heure à l’avance et que vous faites profiter toute la salle d’attente de vos coups de fil perso… Ça craint. Globalement, les comportements excessifs (irrespectueux ou vraiment trop stressés) pourront être rapportés au recruteur. A l’inverse, un comportement courtois et serein sera forcément apprécié par vos (futurs ?) collaborateurs, que ce soient les agents d’accueil ou ceux que vous croiserez dans les couloirs. Saluer ces derniers en souriant est une règle de savoir-vivre qui s’impose a priori. « J’ai longtemps fait du recrutement et après le départ des candidats, je demandais régulièrement des précisions sur le comportement du candidat aux hôtesses d’accueil », témoigne Dominique Moine, directrice de l’univers emploi retraite de Mondial Assistance.

3 - Mieux vaut se présenter sobrement au recruteur

Le premier contact avec le recruteur est souvent présenté comme un art quasi… technique : une poignée de main ferme (mais pas écrasante), un regard soutenu (mais pas insistant), un sourire naturel (mais pas benêt)… On vous conseillera avant tout de rester naturel. C’est une petite cérémonie qui ne doit pas devenir un show : « Une phrase du genre, « je suis ravi de faire votre connaissance » ou « je suis heureux de vous rencontrer » suffit. On peut éventuellement, si besoin, rappeler avant son prénom, son nom et sa qualité professionnelle ». En revanche, inutile de remercier le recruteur de vous accorder du temps, c’est son job !

4 – Eviter les impairs dans l’ascenseur

Si vous devez faire un bout de chemin dans l’ascenseur ou les couloirs avec le recruteur, soignez votre attitude et votre discours. Il cherchera sans doute à nouer le dialogue en vous demandant par exemple si vous avez trouvé facilement le chemin. Espérons que vous serez en mesure de répondre oui (si vous vous êtes perdu une demi-heure dans le quartier avant d’arriver, pas la peine de préciser…)

5 – S’asseoir ou ne pas s’asseoir ?

En entrant dans la salle, attendez que le recruteur vous invite à vos asseoir, éventuellement en vous indiquant une place. Et s’il part chercher un dossier ? Vous pouvez l’attendre, ou prendre les devants : « Le mieux est simplement de lui demander où prendre place. Mais il ne faut surtout pas vous jeter sur un siège dès votre arrivée », recommande Dominique Moine.




Questions étranges et complexes en entretien d'embauche

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Les questions en entretien d'embauche : tout le monde y passe. Et tout le monde souhaiterait qu'elles soient plus pertinentes. J'ai donc demandé à plusieurs individus brillants et issus de domaines variés quelle était la question qu'ils préféraient poser en entretien d'embauche et ce qu'elle leur révélait au sujet des candidats.

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1. Pourquoi avez-vous exercé tant et tant d'emplois en tant et tant d'années ?Cette question permet d'obtenir l'historique professionnel complet du candidat. 
Qu'est-ce qui lui donne envie d'avancer ? Pour quelle raison, si tel est le cas, a-t-il changé d'emploi successivement ? Et quel facteur est décisif au moment où il quitte son entreprise ?La réponse fait montre de sa loyauté, ainsi que de son processus de raisonnement. Est-ce qu'il pense que certains l'ont empêché d'évoluer (responsables, patron, etc.) ? Est-ce qu'il se lasse facilement ? Enchaîner successivement plusieurs postes n'est pas négatif en soi ; ce sont les raisons qui poussent à le faire qui importent.Shama Kabani, fondateur et directeur général de The Marketing Zen Group.2. Si nous étions en train de fêter l'année écoulée, qu'auriez-vous accompli depuis un an ?L'aspect fondamental pour moi en entretien d'embauche réside dans le fait que le candidat m'interroge moi. Je dois savoir s'il a fait ce qu'on attendait de lui, s'il comprend réellement la société et le poste qu'il convoite…et s'il le veut vraiment.Sa vision devrait être suffisamment stratégique pour ne pas simplement constater que l'année a été agréable mais pour garder un œil sur la compréhension à plus grande échelle qu'il a de la société et de la raison pour laquelle il souhaite en faire partie.Randy Garutt, directeur de Shake Shake.3. A quel moment avez-vous éprouvé votre plus grande satisfaction ?Mise à part les candidats débutants, je m'attends à des compétences professionnelles et intellectuelles. En outre, je suis convaincu que les personnes brillantes dont l'expérience est pertinente possèdent une capacité d'adaptation rapide et excellent dans les nouveaux environnements au sein desquels ils se sentent bien et qui les inspirent. C'est pourquoi je me focalise sur leurs personnalités et sur leur degré d'adéquation à l'entreprise.Cette question débouche sur une conversation différente au cours de laquelle je cherche à trouver la correspondance entre la vie dans la société et ce que le candidat juge le meilleur pour lui (???)Dick Cross, fondateur et PDG de Cross Paternership.4. Si vous étiez embauché, adoriez le poste et obteniez le salaire que vous demandez, quel type d'offre accepteriez-vous d'une autre entreprise ?J'aime savoir à quel point un candidat est motivé par l'argent, comparé à son intérêt pour la société dans laquelle il désire travailler. Est-il vénal ?Vous seriez étonné par certaines réponses.Ila Pzin, fondatrice de Ciplex.5. Quel est votre modèle et pourquoi ?La question permet de révéler le degré d'introspection du candidat sur son développement personnel et professionnel, une qualité qui coïncide fréquemment avec le succès et l'ambition, ai-je constaté. 
De plus, cela révèle à quelles caractéristiques et attitude le candidat aspire.Clara Shih, co-fondatrice et directrice de Hearsay Social.6. Qu'est-ce que vous n'appréciez pas ?Nous avons tendance à penser que les personnes qui ont exercé un emploi en appréciaient tous les aspects, mais j'ai découvert que cela était rarement le cas.Obtenir une réponse honnête à une question demande de la persévérance. D'ordinaire, il faut que je pose la question plusieurs fois et de différentes façons, mais les réponses obtenues en valent toujours la peine. Par exemple, j'ai interrogé une candidate pour un poste de vente qui m'a confiée qu'elle n'aimait pas rencontrer de nouveaux clients.Un candidat pour un poste financier m'a avoué détester s'occuper de détails sans importance et de vérifier son travail. Au suivant !Art Papas, fondateur et directeur de Bullhorn.7. Parlez-moi d'un projet que vous considérez comme le plus pertinent de votre carrièreCette question donne naissance à d'autres et autorise le candidat à se mettre en valeur de façon spécifique : Quel poste occupiez-vous lorsque vous avez accompli cela ? Quel en a été l'impact sur votre position au sein de l'entreprise ? Qui d'autre était impliqué et quelles ont été les retombées dans votre équipe ? Aborder une réalisation particulière permet d'obtenir des informations supplémentaires et un aperçu de la personne, de ses habitudes de travail et de sa manière d'interagir avec les autres.Deborah Sweeney, directrice de MyCorporation.8. Quel est votre superpouvoir ou votre instinct animal ? Au cours de son entretien, j'ai demandé à mon assistante de direction quel était son animal préféré. Elle m'a répondu que c'était le canard, parce qu'un canard est calme en apparence et très agité intérieurement.J'ai pensé qu'il s'agissait d'une réponse étonnante et d'une description parfaite du poste d'assistant de direction. Sachez qu'elle travaille avec nous depuis plus d'un an maintenant et qu'elle est brillante à son poste.Ryan Holmes, directeur de HootSuite.9. Nous créons sans cesse de meilleures choses, plus rapides, plus intelligentes ou moins chères. Nous tirons profit des technologies ou améliorons les procédés. En d'autres mots, nous nous efforçons de produire plus avec moins. 
Parlez-moi d'un projet que vous avez récemment accompli de la même manièreLes bons candidats possèderont un tas de réponses à cette question. Les candidats exceptionnels seront enthousiastes à l'idée de partager leur expérience.En 13 ans, nous n'avons augmenté nos prix qu'une seule fois. Ce n'est pas parce que nos coûts de fabrication ont baissé, plutôt le contraire. Nous sommes parvenus à maintenir nos prix parce que nous nous sommes améliorés dans ce que nous faisons. A tous les niveaux, notre équipe se tenait à l'affût de problèmes à résoudre.Chaque nouvel employé doit faire de même.Edward Wimmer, cofondateur de RoadID.10. Parlez-moi d'un projet en particulier que vous avez mené à bien dans un emploi précédent et qui indique que vous vous plairez dans cette positionLes performances passées sont généralement le meilleur indicateur des succès à venir. Si le candidate ne parvient pas à citer une réalisation antérieure, il n'est pas susceptible de faire grand-chose dans notre entreprise – ou la vôtre.Dave Lavinsky, fondateur de Guiding Metrics.11. Quelle est votre histoire ?Cette question stupide place immédiatement le candidat sur la défensive parce qu'il n'existe pas de bonne ou de mauvaise réponse. Mais ides réponses existent.Cette question implique une réponse créative. Il s'agit d'une invitation à jouer le jeu pour voir jusqu'où il peut aller sans se soucier de donner une réponse appropriée. Cela m'en dit long sur la personnalité, l'imagination et l'inventivité de la personne. Cette question, aussi bête puisse-t-elle paraître aux yeux du candidat, elle le début d'une histoire et dans le monde actuel, qui demande que l'on sache se vendre ou que l'on sache vendre sa société, elle représente la capacité à raconter une histoire et à susciter un sentiment qui fasse vendre, qu'il s'agisse d'un produit ou d'un individu.La façon dont le candidat me regarde lorsque je lui pose cette question me renseigne également sur leur personnalité. S'il se met sur la défensive, a l'air mal à l'aise et hésite plus que quelques secondes, cela m'indique qu'il est probablement étroit d'esprit. Nous avons besoin de personnes ouvertes d'esprit dans notre société.Richard Funess, associé chez Finn Partners.12. Quelles sont les questions que vous souhaitez me poser ?J'adore poser cette question en début d'entretien, parce que cela révèle la capacité du candidat à réfléchir rapidement, ainsi que son niveau de préparation et de réflexion stratégique. J'ai souvent constaté qu'on pouvait en apprendre plus d'après les questions qu'une personne vous posait, que d'après les questions que vous lui posiez.Scott Dorsey, cofondateur et directeur d'ExactTarget.13. Parlez-nous d'une fois où les choses ne se sont pas déroulées comme vous le souhaitiezComme une promotion que vous n'avez pas obtenue, ou un projet qui n'a pas abouti comme vous l'espériez.Cette question basique révèle énormément. Les candidats répondent qu'ils comprennent l'importance de travailler en équipe mais cela ne signifie pas forcément qu'ils savent comment s'y prendre. Nous avons besoin de personnes pleines d'initiative, qui reflétera leur position en tant que collègue.Les réponses ont tendance à trahir trois lacunes : le reproche, l'autodépréciation ou les opportunités d'avancement.Notre société a besoin d'individus polyvalents qui peuvent parfois exercer plus que leur simple job, c'est pour cela que je cherche des personnes à l'esprit d'équipe et à l'attitude appropriée. Si le candidat montre du doigt, fait des reproches ou tient des propos négatifs au sujet d'anciens employés, s'exprime avec un sentiment de supériorité ou parle de lui en tant qu'individu et non de partenaire, il ou elle ne conviendra pas à l'entreprise.Mais s'il prend des responsabilités et se montre impatient d'appliquer ce qu'il a appris dans son travail, il trouvera sa place dans notre méritocratie.

Tony Knopp, cofondateur et directeur de Spotlight Ticket Management.



"J'ai des trous partout dans mon CV"

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Les recruteurs détestent les oisifs. Ce qu’ils aiment, quand ils embauchent, ce sont les parcours « denses et cohérents ». Alors, comment faire pour les convaincre quand on a un CV rempli de trous ? La réponse de l’humoriste Benjamin Fabre, auteur de la chronique #FYI (for your information)

La situation

Voilà ce que c’est de donner dans le sabbatique. Chômage, congés parentaux, croisières en Nouvelle-Zélande ou retraites bouddhiques, vous avez passé des semestres entiers à l’écart des open-space et votre CV s’en ressent : avec ses zones d’ombre et ses créneaux béants, il ressemble à une muraille médiévale. Un boulet que vous allez traîner partout dans vos recherches d’emploi et devoir justifier, pauvre de vous, face à des recruteurs qui ont une sainte horreur du vide. Un peu comme à l’école, autrefois, quand vous deviez expliquer pourquoi vous n’aviez rien foutu en maths et en latin. Brrr…

Les clés pour s’en sortir

Heureuse nouvelle : nous vivons une époque dix fois plus tolérante que celle de nos parents. En effet, il est pleinement acceptable, de nos jours, de s’accorder des pauses humanitaires et des aventures entrepreneuriales. C’est même devenu très chic. En revanche, pas de pitié pour la glande. Si la doxa du recrutement est devenue plus indulgente à l’égard des digressions, celles-ci ne doivent en aucun cas sentir le monoï ou le Lexomil.

Tout est donc question de discours. Vous avez des blancs dans votre CV ? Règle n°1 : ne les laissez jamais sans justification (le non-dit laisse toujours imaginer le pire). Règle n°2 : présentez-les sous un jour reluisant, voire, si vous êtes un bon conteur, carrément fascinant. N’hésitez pas à mentir. En réalité, vous pouvez raconter n’importe quelle fable, du moment qu’elle respire l’énergie de conquête et la fureur de vivre. Quelques exemples :

VOS TROUS DE CV

TELS QU’ILS SONT POUR DE VRAI

VOS TROUS DE CV BIEN MAQUILLES

À la suite d’une rupture conventionnelle bien négociée

(= gros chèque),

2 bonnes années de glande comme on les aime.Lever à 11H. Club Med Gym. Plats en sauce (+ 15 kg).

+ pseudo-projets Internet pour avoir des trucs à raconter dans les dîners

- Incubation d’un portail web dédié au sport en salle (nom à inventer°

- Activité de business-angel dans le secteur de la restauration (citer des marques pas trop connues)

- Rédaction d’un ouvrage de management (préciser : « En cours de publication »)

Congé parental.

3 années trop craquantes avec mon petit bout.

Destruction accélérée de neurones.

Aucune envie de retrouver tous ces cons en costard.

- Congé parental (rassure le DRH = « Un de moins »

- Création d’une ligne de vêtements pour enfants (nom stupide à inventer genre Babywaouh + préciser : « référencement en cours »)

OU BIEN

- Expatriation à Singapour (infos du cru à collecter auprès de la communauté française, très abondante)

OU BIEN

- Lancement d’un nouveau réseau de crèches privées mêlant l’apprentissage de l’anglais et de la propreté (NDLA : est-ce vraiment compatible ?) (raconter que l’agrément du Ministère vous a été refusé au dernier round tellement les contraintes sanitaires sont draconiennes)

Tour du monde des meilleurs spots de kitesurf.

Énorme kif. Total décalage avec la réalité.

Plus un rond. Bronzage SCANDALEUX.

- Tour du monde en vélo pour le compte d’une ONG (nécessité de pouvoir présenter des mollets de bonne taille

OU BIEN

- Missions au sein d’orphelinats à Manille et à Calcutta (les DRH évitent généralement de creuser les expériences humanitaires, cela les culpabilise. Montrer une ou deux photos débraillées pour donner le change) 

Oui, cela s’appelle du « story telling ». Un vrai métier, je vous jure.



Entretien de recrutement. Se préparer en quatre étapes

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Si vous êtes convoqué à un entretien d’embauche, il faut être convaincant. Car les recruteurs se font rapidement une idée. Conseils du cabinet de recrutement spécialisé Robert Half (basé à Saint-Herblain pour le Grand Ouest).

Conseil n°1 : Soyez à l’heure !

La ponctualité est de rigueur pour ce rendez-vous capital qu’est un entretien d’embauche avec un recruteur. Attention, 12% des directeurs et cadres responsables des ressources humaines (DRH) français ne tolèrent…aucun retard ! Ne pas en tenir compte peut être fatal pour la suite de la démarche de recrutement.

Conseil n° 2 : Soyez concis !

Près d’un tiers des DRH fait passer le premier entretien en moins de 30 minutes… Si 9 % de ces DRH ont besoin de plus d’une heure pour ce premier rendez-vous, près d’un tiers y consacre – au contraire – moins de 30 minutes… Sans surprise, plus de la moitié (62,5 %) des DRH français interrogés par Robert Half, accordent entre 30 et 60 minutes aux candidats qu’ils rencontrent pour la première fois.    

Conseil n° 3 : Get ready !

Alors que plus de 15 % des DRH ne vérifient pas le niveau d’anglais, les deux tiers le testent dès le premier entretien ou rendez-vous. Interrogés sur le moment où ils testent le niveau linguistique des candidats qu’ils ont retenus, les DRH sont 15,5 % à miser sur la confiance et ne testent pas leur niveau d’anglais, alors que 14 % d’entre eux effectuent ce test à la fin du processus de recrutement.

Conseil n° 4 : Marquez vite l’essai !

55 % des DRH se décident en un ou deux entretiens… Alors que près de 20 % ont besoin d’au moins quatre entretiens ! Soyez convaincant dès le premier contact et dès la première rencontre. La première impression est souvent la bonne... Ou la mauvaise.



Recherche d'emploi: comment faire la différence

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QUELS SONT LES CRITÈRES QUI PERMETTENT À UNE CANDIDATURE D'ÊTRE REMARQUÉE? PRÉSENCE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, CV, ENTRETIEN, PROFIL: REVUE DE DÉTAIL DES POINTS QUI PEUVENT VOUS DISTINGUER. 

 

CV, réseaux sociaux , recommandations... les recruteurs sont sensibles à l'image que donnent les cadres en recherche d'emploi.

 

 

Reuters/Paul Hackett

 

Qu'attendent les recruteurs des candidats à l'embauche? Une étude du cabinet OasYs* sonde les désirs des consultants en recrutement et chasseurs de tête. Premier enseignement: les réseaux sociaux en ligne sont devenus leur outil numéro un pour identifier les cadres. 90% d'entre eux les utilisent. Linkedin arrive en tête, puisque 66% des recruteurs le consultent, contre 38% pour Viadeo. "Les profils sur Linkedin sont jugés plus qualitatifs et plus internationaux que sur Viadeo", commente Isabelle Mounier-Kuhn, directrice associée d'OasYs. Viadeo, qui rassemble des profils plutôt franco-français, serait ainsi plus utilisé en province et dans certains secteurs (social, associatif...). 

Se faire recommander, une bonne idée?

Inutile de trop miser sur les recommandations que vous pouvez ajouter à votre profil Linkedin: 20% seulement des recruteurs les consultent. Ils préfèrent prendre leurs renseignements de leur côté. Cependant, il n'est pas inutile de demander à vos contacts de faire la démarche pour être bien référencé. "Ajouter des recommandations à son profil reste utile car cela permet de le compléter à 100%, nuance Isabelle Mounier-Kuhn. Or ce sont les profils complets qui remontent en tête quand le recruteur fait ses recherches." 

Par contre, n'oubliez pas d'indiquer des référents dans votre candidature. Les cabinets les consultent dans 94% des cas et prennent en moyenne trois références différentes par candidat. 79% des entreprises exigent que les recruteurs contrôlent les références du candidat, contre 56% seulement en 2010. La confiance n'est plus de mise... 

A qui envoyer sa candidature?

Le meilleur moyen pour retenir l'attention d'un recruteur? Lui envoyer votre CV directement à son adresse mail (71% des recruteurs le conseillent) plutôt que sur le site du cabinet (29%). "On observe une tendance à la spécialisation des cabinets, note Isabelle Mounier-Kuhn. 74% se disent spécialistes de secteurs ou de fonctions, alors qu'ils n'étaient que 46% en 2006. Les candidats ont donc intérêt à bien cibler leurs interlocuteurs pour augmenter leurs chances." 

60% des recruteurs disent, de plus, ne pas accorder d'importance à la lettre de motivation classique, préférant que les candidats rédigent un mail synthétique reprenant le métier, le projet et les prétentions salariales. 

Un CV classique, sinon rien !

Par contre, le classicisme est de mise concernant le CV. Le CV anti-chronologique (commençant par l'expérience la plus récente) est plébiscité (84% le recommandent). Le CV par compétences ne recueille que 4% des suffrages. "Les consultants ne s'y retrouvent pas", remarque Isabelle Mounier-Kuhn. Le CV traditionnel (police usuelle unique et monochrome) fait l'unanimité (95% des recruteurs l'apprécient). Il doit tenir sur une page (55% des avis) ou sur deux au maximum. 

Clones demandés?

Les recruteurs ne transigent ni sur l'expérience métier (exigée à 99%) ni sur la personnalité et le savoir-être requis pour la fonction (95%), ni sur la maîtrise de l'anglais (90%). Avec la crise, les entreprises sont rassurées par des candidats "clones", ayant le même pedigree (métier/secteur/formation) que le prédécesseur dans le poste. Et les profils plus décalés ne sont retenus que dans 5% des cas, contre 25% en 2006! 

Un assouplissement sur l'âge, le sexe et la recherche d'emploi

L'âge était un critère important pour 70% des recruteurs en 2006. Il ne le reste que pour 44% d'entre eux aujourd'hui. "Les cabinets recruteurs estiment qu'il est aujourd'hui plus aisé de convaincre une entreprise d'accepter un candidat plus âgé ou d'un sexe différent qu'envisagé au départ, souligne Isabelle Mounier-Kuhn. Même si lafourchette 45/50 ans demeure un seuil critique." 

Les entreprises sont également plus ouvertes aux candidats en recherche d'emploi: 49% sont indifférentes au fait que le candidat soit en activité ou non. En revanche, la durée du chômage compte: les préjugés redeviennent défavorables à 59% au-delà de 12 mois. "Au-delà de six mois hors de l'entreprise, je recommande fortement aux candidats de reprendre une activité - formation, mise à niveau technique, mission ponctuelle ou projet de création - pour entretenir leur employabilité", conseille Isabelle Mounier-Kuhn. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi/conseils-emploi/recherche-d-emploi-comment-faire-la-difference_1603103.html#JAGwLfDBhykOWgY6.99



Entretien : comment parler d’un licenciement ?

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Lors d’un entretien d’embauche, le candidat doit-il parler de son licenciement ou attendre que le recruteur l’interroge sur ses conditions de départ ? Comment aborder le sujet ? Nos réponses aux questions des internautes.

Licenciement : laissez le recruteur aborder le sujet

Vous n’avez aucun intérêt à parler de votre licenciement le premier. « Laissez le recruteur vous interroger sur les circonstances de votre départ », insiste Jean-Yves Paquier, directeur de l’activité management des carrières chez Right Management (Manpower Group).

Candidat et licencié : éviter le mensonge

Mentir sur les raisons de votre départ est la pire des stratégies. « En général, le recruteur découvre rapidement la vérité, par exemple lors du contrôle de références. Donc, soyez transparent », conseille Manuela Das Neves, responsable projet au sein de Sodie (groupe Alpha). Par contre, mieux vaut rester évasif sur la raison de votre licenciement si, évidemment, vous avez été licencié pour faute grave ou lourde.

Ne pas s’étendre sur le poste précédent

Vous avez quitté l’entreprise car votre profil n’était plus en phase avec la nouvelle stratégie de l’entreprise ? Dites-le en ces termes. Idem si vous avez été licencié pour raisons économiques ou parce que votre métier n’avait plus cours dans la société. Le tout sans ressenti ni dénigrement de votre ancien employeur. « Pour ne pas teinter son discours d’émotion risquant d’alerter le recruteur, il convient d’avoir fait le deuil de son précédent poste. Le futur recruteur doit avoir le sentiment que le salarié ne s’inscrit plus dans sa précédente activité mais est en capacité de se projeter dans la nouvelle. C’est essentiel », argumente Manuela Das Neves.

Assumer un licenciement

Vous n’avez pas à avoir honte de votre parcours. Compte tenu du contexte économique et des stratégies changeantes des entreprises, être passé par la case licenciement n’est plus exceptionnel dans une carrière. Mais assumez les faits sans vous dédouaner de vos responsabilités. « Dans le cas d’un licenciement contraint, par exemple pour motifs économiques, expliquez que vous en faites au final une opportunité pour évoluer dans un autre type de structure, un autre secteur ou sur un autre métier», formule notre expert en reclassement.

Expliquez vos zones de confort et d’inconfort

Afin de rassurer le recruteur, précisez que cet épisode est derrière vous, faites sentir que vous avez déjà tiré les conclusions éventuelles de ce dernier. Et que vous vous concentrez sur les opportunités à venir. « N'hésitez à préciser vos zones de confort et le type de situation dans lequel vous êtes peut-être un peu moins à l’aise. Votre clairvoyance sur votre personnalité, vos compétences et vos capacités à mener des projets sera appréciée », conclut Jean-Yves Paquier.



Comment déceler un mauvais candidat à travers son C.V. ?

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Pour qu’une entreprise grandisse, ou pour qu’elle puisse répondre à une demande croissante de la part de ses clients, il existe un passage obligé : l’embauche de nouveaux employés. Les précautions à prendre sont multiples et le marché du travail est tel aujourd’hui, que nombres de C.V. s’avèrent être, du moins partiellement, des faux.
C’est pourquoi le recrutement de nouveaux personnels est un moment important de la vie d’une entreprise. Un mauvais élément pouvant fortement nuire au développement d’une petite structure, il faut pouvoir déceler le vrai du faux sur un C.V.
Tout d’abord, inutile de perdre son temps à vérifier dans le détail chaque C.V. Il va de soi que sur la masse de C.V. reçue, certains profils ne correspondent pas au poste décrit. En fait, beaucoup de chômeurs envoient leur C.V. en réponse à une annonce, même si le travail ne correspond pas à leurs compétences, dans le simple but d’être en accord avec la politique du pôle emploi…
Une fois ces candidats écartés, comment détecter les mauvais candidats ?
Tout d’abord, en scrutant les C.V. En effet, certains trous dans la chronologie (pour cacher une période de chômage, par exemple), ou certains doutes quant aux qualités effectivement mises en avant peuvent persister. Dans les deux cas, une simple vérification auprès des employeurs précédents peut lever le doute. Parfois, la surprise est de taille ; le candidat en question n’a jamais travaillé dans les sociétés mentionnées en référence dans son C.V.

Pour les candidats à Paris et en région parisienne, vous pouvez consulter toutes les offres d'emplois à Paris.

http://paris.jobtonic.fr/

Il en va de même pour les diplômes. Il suffit d’une simple consultation auprès des archives des universités ou des rectorats d’académie afin de savoir si notre sur diplômé (sur son C.V.) a bien été reçu aux examens qu’il présente comme acquis. Là encore, cette petite manoeuvre permet d’éliminer les menteurs…
Pour le reste, je ne suis pas un adepte de la recherche dans la vie privée. Il faut savoir différencier la vie privée de la vie professionnelle. Un candidat peut se révéler être un bon élément au sein d’une entreprise même s’il ne partage pas, en privé, les opinions politiques de son employeur, ou qu’il semble abuser de la bière le samedi soir. Ces deux choses n’ont rien à voir. Il faut savoir préserver la vie privée de ses employés et ne pas se transformer en Big Brother.
Si des doutes subsistent après les différentes démarches effectuées autour du C.V., il ne reste qu’à le recevoir et évoquer avec lui ces doutes, en toute franchise. La relation future éventuelle n’en sera que meilleure…



Les questions à poser lors de l’entretien d’embauche 

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C’est le jour J et vous souhaitez vous démarquer de vos concurrents pendant le face à face avec le recruteur ? Stéphanie Delestre, CEO et co-fondatrice de Qapa (site de recrutement) vous livre ses conseils afin que vous puissiez instaurer un échange pertinent pendant l’entretien.

Il est toujours bon d’avoir un candidat qui pose des questions lors d’un entretien. Pour preuve, il y a peu de temps, j’ai eu une entrevue avec un postulant qui m’a posé une question pertinente. Cela a permis de lancer une discussion sincère à propos de ce que j’attendais de lui et de ce que lui attendait de nous. Voici donc une liste de questions qui vous permettront peut-être de vous démarquer des autres candidats.

1. Dois-je avoir des compétences additionnelles pour mener à bien les tâches qui me seront confiées ?
Essayez de mettre en relation les valeurs de l’entreprise avec les compétences qui pourraient vous être demandées. Vous pouvez aussi demander simplement s’il y a un trait de caractère spécifique qui vous permettrait d’accomplir au mieux vos tâches. Cela montre que vous êtes soucieux de faire votre travail et c’est également l’occasion de mettre en valeur certains traits de votre personnalité qui n’auraient pas encore été évoqués.

2. En quoi ce poste contribuera-t-il à la croissance de l’entreprise ?
Cette question vous permettra de jauger le niveau d’implication que l’on attend de vous. Cherche-t-on une personne qui va redonner un nouveau souffle à l’entreprise ? Ou votre rôle sera-t-il plus modeste ?

3. Qui seront mes collègues ?
Cette question peut être très pertinente si vous n’avez qu’une ou deux personnes en face de vous. Il est alors bon de leur demander avec qui vous seriez amené à travailler. Cette question montre que vous êtes concerné par l’ambiance de travail et par vos futurs collègues si vous êtes embauché.

4. Quel sera mon rôle ?
Si l’intitulé du poste mentionne quelque chose de spécifique, vous savez que vous serez alors embauché pour combler un manque précis au sein de l’entreprise. Demandez alors au recruteur comment il vous voit au sein de la hiérarchie de l’entreprise.

5. Comment est mesurée la performance au sein de l’entreprise ?
Vous pouvez demander s’il y a un poste à atteindre en particulier pour être considéré comme quelqu’un qui a réussi au sein de l’entreprise ou, si vous avez une fonction commerciale, comment sera calculé votre bonus.

6. Quelles sont mes missions ?
C’est l’une des questions les plus pertinentes que vous pouvez poser. Quels sont les objectifs du recruteur ? Coïncident-ils avec les vôtres ? C’est encore une fois une bonne façon de savoir si vous êtes réellement fait pour ce poste.

7. Qu’attendez-vous de moi le premier mois ? Au bout de trois mois ? Dans un an ?
Le recruteur aura sûrement une idée de l’évolution possible de votre poste. En plus de vous permettre de vous projeter, la réponse à cette question vous permettra également de savoir si ce travail est réellement fait pour vous.

Vous aurez autant de réponses différentes à ces questions que de personnes que vous rencontrerez. N’hésitez donc pas à répéter ces interrogations à chaque tour d’entretien. Elles pourront vous permettre d’en apprendre toujours plus sur l’entreprise. - See more at: http://www.courriercadres.com/emploi/conseil-en-recrutement-et-recherche-d-emploi/les-questions-a-poser-lors-de-l-entretien-d-21102014#sthash.tfLR7g1J.dpuf




Cinq conseils pratiques pour rendre votre CV clair

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Avant de vous convoquer à un entretien, les recruteurs regardent avec minutie votre CV. Stéphanie Delestre, CEO et co-fondatrice de Qapa (site de recrutement) vous livre ses conseils afin que votre curriculum sorte du lot dès la première lecture.

Vous avez sûrement passé beaucoup de temps à peaufiner votre CV mais les recruteurs ne passeront sûrement pas beaucoup de temps à le lire. Il vous faut donc capter leur attention avec des mots clés.

1. Faites apparaître vos compétences, formations et expériences significatives de manière claire

Il est naturel de vouloir faire un CV original pour vous différencier des autres candidats, mais ce n’est pas toujours la chose la plus judicieuse que vous puissiez faire. Sauf si vous postulez pour un emploi qui demande de la créativité. Il vaut mieux donc opter pour un CV clair et fluide. Pour cela, essayez de tirer le maximum de chacune de vos expériences : quelles sont les choses importantes que vous avez apprises lors de celles-ci ? En quoi les formations que vous avez faites sont pertinentes pour votre métier ? Vous pouvez, par exemple, ne mettre qu’un ou deux points dans “Expériences significatives” et mettre les autres dans “Expériences additionnelles”. Cela peut également aider le recruteur à ne pas se perdre.

2. Établissez une cohérence entre votre expérience et le poste demandé
Vous pouvez candidater à un poste qui ne s’inscrit pas, de manière évidente, dans une suite logique avec votre parcours. Il va en résulter chez le recruteur une confusion quant à votre CV – et il ne prendra peut-être pas le temps de le lire. Veillez donc à établir une ligne directrice qui soit assez explicite pour que le recruteur comprenne la raison de votre candidature. Vous pouvez effectivement avoir une idée précise des raisons pour lesquelles votre candidature est pertinente mais si vous ne l’expliquez pas noir sur blanc sur votre CV, votre interlocuteur ne comprendra pas. Vous pouvez faire figurer votre objectif sur votre CV avec une simple phrase. Cela s’avère utile dans ce cas précis étant donné que votre parcours est atypique par rapport au poste que vous demandez. Cette phrase doit être courte et claire afin d’apporter les précisions nécessaires.

3. Rendez votre CV facile à lire
Les recruteurs passent, en moyenne, moins de 20 secondes par CV. Il vous faut donc rendre votre CV le plus simple à lire possible si vous ne voulez pas passer à la trappe. N’hésitez pas à mettre une police assez grande pour qu’il soit lisible. Cela est préférable même s’il ne tient plus sur une seule page. Cela peut même vous aider à clarifier vos expériences : n’en dites pas trop, allez à l’essentiel.

4. Adaptez votre CV à ses lecteurs
Avant d’atterrir dans les mains du responsable du service pour lequel vous postulez, votre CV passera par la case “Ressources humaines”. Cela est particulièrement important si vous postulez pour un poste très technique. Il vous faudra donc veillez à ce que votre CV soit également compréhensible par la personne chargée du recrutement. C’est elle qu’il faut séduire en premier lieu ! Pour cela, évitez de donner trop d’abréviations techniques et mettez en valeur les choses que vous avez accomplies. Trouvez alors des termes récurrents ou une forme spéciale de présentation dans l’offre d’emploi que vous avez vu et essayez de la reproduire dans votre CV. Il sera alors beaucoup plus simple pour la personne des RH qui lira votre CV de juger si vous êtes un bon candidat ou non.

5. Vérifiez vos coordonnées 
Ce dernier conseil peut paraître idiot mais il est essentiel : vous pouvez avoir le CV le plus clair du monde, si l’adresse e-mail inscrite dessus est incorrecte, vous ne pourrez pas être contacté par le recruteur. Vérifiez donc bien que l’ensemble de vos coordonnées sont correctes et à jour avant d’envoyer votre candidature.

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5 conseils pratiques pour rendre votre CV clair

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Vous avez sûrement passé beaucoup de temps à peaufiner votre CV mais les recruteurs ne passeront sûrement pas beaucoup de temps à le lire. Il vous faut donc capter leur attention avec des mots clés et une présentation claire.

1. Faîtes apparaître vos compétences, formations et expériences significatives de manière claire

Il est tout à fait naturel de vouloir faire un CV original pour vous différencier des autres candidats, mais ce n’est pas toujours la chose la plus judicieuse que vous pouvez faire. Sauf si vous postulez pour un poste qui demande de la créativité. Il vaut mieux faire un CV clair et fluide.

Pour cela, essayez de tirer le maximum de chaque expérience : quels sont les choses importantes que vous avez apprises lors de celles-ci ? En quoi les formations que vous avez faîtes sont pertinentes pour votre métier ? Vous pouvez, par exemple, ne mettre qu’une ou deux expériences dans « Expériences significatives » et mettre les autres dans « Expériences additionnelles ». Cela peut également aider le recruteur à ne pas se perdre dans vos différentes expériences.

2. Etablissez une cohérence entre votre expérience et le poste demandé.

Vous pouvez postuler à un poste qui ne s’inscrit pas, de manière évidente, dans une suite logique. Et il va en résulter, chez le recruteur, une confusion quant à votre CV – et il ne prendra peut-être pas le temps d’aller plus loin.

Veillez donc à établir une ligne directrice qui soit assez explicite pour que le recruteur comprenne la raison de votre candidature. Vous pouvez effectivement avoir une idée précise des raisons pour lesquelles votre candidature est pertinente mais si vous ne l’expliquez pas noir sur blanc sur votre CV, le recruteur ne comprendra pas.

Vous pouvez faire figurer cela sur votre CV avec une simple phrase. Cela s’avère utile dans ce cas précis étant donné que votre parcours est atypique par rapport au poste que vous demandez. Cette phrase doit être courte et claire afin d’apporter les précisions nécessaires pour le recruteur.

3. Rendez votre CV facile à lire.

Les recruteurs passent, en moyenne, moins de 20 secondes par CV. Il vous faut donc rendre votre CV le plus simple à lire possible si vous ne voulez pas passer à la trappe.

N’hésitez pas à mettre une police assez grande pour qu’elle soit assez lisible et quitte à cet que votre CV ne tienne plus sur une seule page. Cela peut même vous aider à clarifier vos expériences : n’en dîtes pas trop, allez à l’essentiel.

4. Adaptez votre CV à ses lecteurs.  

Avant d’atterrir dans les mains du responsable du service pour lequel vous postulez, votre CV passera par la case « Ressources humaines ». Cela est particulièrement important si vous postulez pour un poste très technique, veillez à ce que votre CV soit également compréhensible par le chargé de ressources humaines qui le verra. C’est cette personne qu’il faut séduire en premier lieu, et c’est pour cela qu’il faut rendre votre CV compréhensible.

Il vous faudra, pour cela, éviter de donner trop d’abréviations techniques et mettre en valeur les choses que vous avez accomplies. Trouvez alors des termes récurrents ou une forme spéciale de présentation dans l’offre d’emploi que vous avez vu et essayez de la reproduire dans votre CV. Il sera alors beaucoup plus simple pour la personne des RH qui lira votre CV de juger si vous êtes un bon candidat ou non.

5. Vérifiez vos coordonnées.

Ce dernier conseil peut paraître idiot mais est essentiel : vous pouvez avoir le CV le plus clair du monde, si l’adresse mail entrée sur votre CV est incorrecte, vous ne pourrez pas être contacté par le recruteur. Vérifiez donc bien que l’ensemble de vos coordonnées sont correctes avant d’envoyer votre CV.



Faire son CV: les cinq étapes essentielles

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REFLET DE VOUS-MÊME ET DE VOTRE PARCOURS, LE CV A D'ABORD POUR OBJET DE FAVORISER UNE RENCONTRE AVEC UN RECRUTEUR. CONSEILS POUR METTRE TOUTES LES CHANCES DE VOTRE CÔTÉ. 

 

Pour rédiger un bon CV, il faut faire un travail préparatoire et se mettre à la place des recruteurs.

 

Pour ne pas que votre CV soit seulement une longue liste d'expériences et de formations mises bout à bout, aussi agréable à lire qu'un formulaire administratif, il faut simplement... se mettre à la place de celui qui va le recevoir. Ou du recruteur qui, cherchant sur internet un profil précis, va utiliser des mots clés pour l'identifier. 

1. Avant la forme, pensez au fond...

Le CV ante-chronologique, c'est-à-dire commençant par votre dernière expérience, est toujours d'actualité. Mais pour retracer votre parcours, trouver le fil qui vous a conduit à ce que vous êtes aujourd'hui, votre premier travail consiste à coucher sur le papier, ou un fichier de votre ordinateur, toutes vos expériences en partant de la première. Vous pourrez d'autant mieux ensuite trier, classer les informations essentielles, et révéler un bon reflet de vous.  

Pour chaque formation: indiquez les dates, les diplômes obtenus, les options choisies/les mémoires/les stages... Préciser: ce que chaque année vous a apportée, ce qui vous a déçu/ ce qui vous a conduit à poursuivre/compléter votre formation/à vous réorienter.  

Pour chaque expérience professionnelle: indiquez les périodes/ les caractéristiques de l'entreprise (nombre de salariés, secteurs d'activité), votre environnement de travail/vos responsabilités. Ajoutez les raisons de votre choix de cette entreprise/ce que vous avez appris (compétences), ce que vous avez apprécié/ce que vous n'avez pas aimé/les raisons de votre départ. Si vous êtes débutant/jeune diplômé, indiquez également vos jobs d'été. Dans tous les cas, ajoutez également vos activités extra-professionnelles (activités associatives/sportives).  

2. Dégagez les lignes de force de votre parcours

Que vous ayez eu l'impression de "subir" certaines étapes de votre vie professionnelle, ou au contraire de les avoir choisies, il faut dans tous les cas toutes les assumer. Il n'est pas rare que l'on résume en une ligne sur son CV une mauvaise expérience, unlicenciement par exemple que l'on a mal vécu, une responsabilité que l'on n'a pas su prendre... L'oeil exercé du recruteur ne s'y trompera pas et il risque d'être alerté. Même si ça fait mal, creusez ce qui s'est passé pour en dégager un élément positif: "J'ai appris de cette expérience que... je souhaitais plutôt travailler dans une petite équipe" ou " que je devais me former sur la gestion de projet...". Sans évidemment l'écrire noir sur blanc sur votre CV, ce retour en arrière vous permettra de mieux vous préparer à présenter cette expérience et à vous entraîner pour l'entretien d'embauche. Il est important de consacrer pour chaque expérience, bonne ou mauvaise, la même place sur votre document final.  

3. Triez, classez

Vous avez l'impression d'avoir un roman sous les yeux? C'est bon signe. Il s'agit maintenant de choisir. Définissez des rubriques simples: expériences professionnelles, formations, langues, centres d'intérêts... qui vous seront utiles pour votre CV "papier" ou "word" que vous transmettrez de la main à la main, ou en pièce jointe par l'intermédiaire d' une messagerie ou le site de recrutement d'une entreprise. Choisissez une présentation équivalente pour chaque formation et expérience: en gras, le nom du diplôme/de l'entreprise, suivi des caractéristiques essentielles:  

(année) Diplôme- nom de l'université/école- options choisies/mémoire 

(année) Entreprise-nom de votre métier/fonction-description de de vos missions- Résultats.  

Les stages longs (plus de quatre mois) pourront être inclus dans les expériences professionnelles, en précisant qu'il s'agit de stages.  

La rubrique "centres d'intérêt", ou divers ne retiendra que les éléments significatifs de vos expériences, de préférence encore d'actualité. Par exemple, Pratique du judo : niveau, compétitions...Association X, (missions), trésorier, recherche de fonds... 

Si la pratique d'au moins une langue est nécessaire pour le poste convoité, indiquez là sous votre état-civil, bien en évidence, avec une indication de niveau.  

4. Choisissez des mots clefs

Le CV organisé uniquement par "compétences" n'est pas recommandé, car le recruteur a besoin de repères précis dans votre parcours. Par contre, le travail préparatoire que vous avez effectué vous a permis de les dégager et il est important de les placer, à condition qu'elles soient précises. Pratique d'un logiciel, spécialisation pointue, management d'équipe confirmée, gestion de projet... Privilégiez les termes qui pourront faire ressortir votre CV sur internet. Mettez-vous encore une fois à la place durecruteur pour choisir ces mots-clefs et inspirez-vous des offres d'emploi dans votre domaine d'activité. Si vous êtes chef de secteur dans l'agro-alimentaire, vous pouvez par exemple l'indiquer en en-tête de votre CV, et utiliser ces termes à plusieurs reprises dans votre CV. N'hésitez pas non plus à placer en évidence le nom d'un logiciel dont la maitrise est recherchée, comme Java plus la spécificité (EE, ME...), par exemple.  

5. Faîtes vivre votre CV!

Le document que vous avez réalisé n'est pas gravé dans le marbre. Au fur et à mesure de vos expériences, ajoutez des lignes à votre document, en veillant à une cohérence: n'hésitez pas àréactualiser régulièrement vos nouvelles expériences/compétences sur les réseaux sociaux par exemple, cela pourra faire remonter votre profil. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi/conseils-emploi/faire-un-cv-les-cinq-etapes-essentielles_1615734.html#ZGwmUeYvFkiGMsG6.99



Demain j'ai un entretien, comment dois je m'habiller ?

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Lors d’un entretien, tout compte. Chaque détail, sur le fond comme sur la forme, peut être décisif vis-à-vis d’un/e autre candidat/e. La tenue peut aussi jouer un rôle. Souvent interprétée comme le reflet de la personnalité, elle influence, même inconsciemment, le/la recruteur/se, et doit faire l’objet d’un soin particulier. Le plus important est l’adéquation du/de la postulant/e avec le poste et l’entreprise concernés. Un décalage trop important passera certainement pour une mauvaise préparation du rendez-vous.

Avant l’entretien, il est indispensable de se préparer en consultant le site de la société, en regardant des vidéos de dirigeants, de salarié/es ayant éventuellement un poste équivalent à celui proposé. Cette étude permettra d’adapter sa tenue en fonction, mais aussi d’appréhender plus finement l’univers de l’entreprise.

Enfin, en cas de doute, il est toujours préférable de privilégier un style ‘neutre’ en bannissant les couleurs criardes, les parfums trop forts ou un maquillage trop prononcé, pour les femmes.

Durant le process de recrutement, le candidat peut poser une question concernant le dress-code en vigueur.



Emploi à l'international : comment rédiger un CV à l'anglo-saxonne

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Si vous postulez auprès d’une organisation internationale ou d’une institution européenne, CV et lettre de motivation s’adressent à un recruteur imprégné de culture anglo-saxonne. D’où des règles particulières que nul ne peut ignorer, ce modèle étant en passe de devenir un standard quasi universel.

Si vous postulez à un emploi dans une organisation internationale ou une institution européenne, lettre de motivation et CV doivent respecter des règles précises dictées par la culture anglo-saxonne du recruteur. Vous ne pouvez pas vous permettre d’ignorer ces règles : le modèle anglo-saxon devient un standard quasi universel et correspond de plus en plus souvent aux attentes des recruteurs français.

Tout d’abord, il est conseillé de rédiger deux versions : l’une en anglais, l’autre en français. Dans les deux cas, la rédaction doit être impeccable. On ne le répètera jamais assez : soumettez CV et lettre de motivation aux critiques de tiers… Sans toutefois multiplier les avis (vous risquez de ne plus savoir où vous en êtes !). Essayer d’obtenir les conseils des deux ou trois personnes qui vous semblent les plus qualifiées.

Ensuite,  répétez-vous ce commandement général : « Mon CV sera facile à lire, concis, précis, dynamique (il traduit votre progression professionnelle) et objectif (ne mentez pas !). » 

Choisissez une présentation classique et claire. Jonglez avec les caractères en gras et les couleurs pour faciliter la lecture, le destinataire vous en sera reconnaissant. N’oubliez pas qu’un recruteur parcourt parfois des dizaines de CV par jour… 

Le CV à l’anglo-saxonne, une offre de services -  Que l’organisation internationale ait son siège en France ou à l’étranger, votre CV est une offre de services. Vous êtes le vendeur, le recruteur est le client. Donc, la question à se poser est : « Qu’est-ce que j’ai à vendre ? » Réponse : « Mon savoir-faire ». Dès lors, vous allez démontrer que vous avez toutes les compétences requises pour le poste proposé.

Pour l’employeur anglo-saxon, les diplômes sont relativement secondaires. Si vous les alignez comme autant de trophées, vous passerez pour quelqu’un « qui se la joue », un vantard… Soyez sélectif, ne mentionnez que l’essentiel en fonction du poste précis visé. En revanche, ce qui compte pour ce recruteur, c’est votre expérience professionnelle. Vous la détaillerez avec une précision d’orfèvre. Ne mentionnez pas vos centres d’intérêt (sauf lien évident avec le poste visé), ni vos voyages. Votre interlocuteur s’en fiche éperdument. Et comme votre CV doit tenir sur deux pages au maximum, ce sera de l’espace gagné !

La formation : le strict minimumOrdre des rubriquesNom de l’établissement fréquenté, spécialité, degré de formation, date d’obtention du diplôme.Ne mentionnez que le diplôme le plus élevé d’un cursus.Important : lorsque l’établissement de formation est une spécificité française (grandes écoles, etc.) : présentez en quelques mots la nature de l’institution et du niveau d’étude auquel elle prépare. Le recruteur n’étant pas familiarisé avec ce type de formation, le risque de contresens est important, notamment sur le niveau de la formation délivrée).Le diplôme : mentionnez une équivalence dans le système anglo-saxon

Le recruteur doit être en mesure de situer votre niveau par rapport à une échelle de niveaux de formation qu’il connaît.

Langues : objectivité et rigueur

Primo, essayez d’être objectif. Précisez le degré opérationnel de la maîtrise de la langue (« fluent », « working knowledge », « notions », etc.) sans tricher. Vous seriez évidemment démasqué en deux minutes.  Soignez la rédaction, en respectant les particularités typographiques de l’anglo-saxon (usage des majuscules notamment).

Informatique

La maîtrise des outils bureautiques fait partie des connaissances de base. Spécifiez ceux que vous pratiquez habituellement.



La dynamique de groupe pour retrouver un emploi

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Premier bilan positif pour le Club emploi de Beaulieu. Huit personnes ont trouvé un travail. Un nouveau groupe est en marche.

 Julien et son amie Jennifer, Charles, Catherine, Paul-Antoine, ont remplacé les huit membres du club Beta-Test, créé en mai dernier dans les locaux de l'Opac, à Beaulieu, et animé par Fabienne Clément, de Pôle emploi, et Sandrine Borgeais, conseillère sociale de l'Opac. La raison ? Les membres du club ont retrouvé un emploi. « Un CDD pour quatre d'entre eux, deux CDI, des missions intérimaires, et une réorientation professionnelle qui devait déboucher sur un CDI pour le dernier », détaille Fabienne Clément.
Une première expérience collective positive qui a donc remis sur le chemin de l'emploi ceux et celles qui l'avaient perdu depuis longtemps. Durant deux mois, le groupe avait pris en mains sa recherche d'emploi, réalisé un job dating, s'était préparé aux entretiens, à l'écriture de CV…
Mais au-delà des techniques de recherche d'emploi et des conseils prodigués, le club Beta-test avait réussi à créer une véritable dynamique de groupe, où l'entraide avait aidé à retrouver confiance en soi.

" Ne plus être un numéro "

 S'entraider et se sentir utile, c'est aussi ce qu'est venu chercher le second groupe, qui use des mêmes mots à l'égard de l'antenne Pôle emploi.
« Là-bas, c'est difficile d'avoir un renseignement, alors qu'ici, il y a un vrai suivi personnalisé, une prise en compte de nos besoins, lâchent les cinq compagnons de route. C'est convivial, nous avons l'impression d'avancer. » « Cela fait deux ans que je suis au chômage et je n'ai toujours pas vu de conseiller à Pôle emploi. Au club emploi, il y a une écoute, une réponse », appuie Jennifer.
Cuisinier de formation, Paul-Antoine ne peut plus exercer son métier. Il a trouvé une formation qualifiante en plomberie et espère décrocher un travail. Charles et Catherine apprécient le suivi régulier et le contenu des échanges : « Cela nous ouvre des portes. »
Les liens qui se sont tissés ont été une vraie bonne surprise pour les deux conseillères :« Les anciens continuent à venir boire un café ou parler de leur expérience avec les nouveaux, à proposer un coup de main. Un effet secondaire qui met de l'humain dans ce projet, où les échanges sont d'une grande richesse ».
Le projet collectif du second groupe est de créer un flyer pour expliquer à quoi sert le club emploi de Beaulieu et à qui il s'adresse. « Nous ne savons pas encore comment le distribuer, dans les boîtes à lettres ou en porte-à-porte », commente Charles. Apprendre à aller vers l'autre pour lui apporter une information, fera partie de l'exercice. Une démarche pas encore totalement acceptée par l'ensemble du groupe même si tous en ressentent la nécessité. « Pour ne plus être un numéro sur un dossier et se sentir utile. »

pratique

> Le club de recherche d'emploi de Beaulieu s'adresse aux habitants du quartier, inscrits à Pôle emploi, en situation de recherche d'emploi ou en réorientation professionnelle.
> Il est situé à la loge Opac de Beaulieu, et animé par Fabienne Clément, conseillère Pôle emploi, et Sandrine Borgeais, de l'Opac, tous les jeudis, de 9 h 30 à 12 h 30, 7, place de Champagne.

Renseignements complémentaires à l'agence Pôle emploi Châteauroux-Balsan, avenue François-Mitterrand.



Les 5 choses à ne pas faire en entretien

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Attention, de simples détails peuvent parfois faire échouer votre face-à-face avec le recruteur. Stéphanie Delestre, CEO et co-fondatrice de Qapa (site de recrutement), vous livre ses conseils pour éviter les écueils le jour J.

Vous aurez beau avoir réalisé un bon entretien, certains détails peuvent vous causer préjudice. Vous serez alors immédiatement écarté par le recruteur des favoris pour le poste.

1. Arriver beaucoup trop tôt
Arriver en retard à un entretien est sûrement la pire chose que vous puissiez faire car cela témoigne de votre négligence et d’un manque de respect envers la personne qui vous fait passer l’entretien. Mais arriver (au moins) quinze minutes avant le début de votre entretien n’est pas non plus une bonne chose. Le recruteur va alors se dépêcher de terminer ce qu’il était en train de faire pour ne pas que vous attendiez trop longtemps. Vous l’aurez donc mis dans une situation inconfortable et commencerez votre entretien avec un mauvais a priori de sa part. Il est compréhensible d’arriver en avance à un entretien. Mais plutôt que de rester dans le hall pendant quinze minutes à vous tourner les pouces, allez dans un café à proximité.

2. Arriver trop préparé
Il faut, bien évidemment, avoir travaillé son entretien avant le jour J. Mais il est également contre-productif de venir trop préparé. Cela nuira à votre diction qui, bien que travaillée, sera clairement identifiée comme non naturelle par le recruteur. Et si ce dernier perçoit que vous ne réfléchissez pas lorsqu’il vous pose une question, vous allez faire une très mauvaise impression. Être trop préparé nuit également à votre spontanéité et réduira vos chances d’engager une vraie conversation avec la personne en face de vous. Vous ne pouvez pas mener une discussion, et adapter une réponse en conséquence, si vous n’écoutez pas réellement les questions que l’on vous pose.

3. Ne pas se préoccuper de ce qu’attendent les recruteurs
Les recruteurs veulent, avant tout, profiter de l’entretien pour savoir ce que vous pouvez apporter à l’entreprise. Ils veulent notamment s’assurer que vos qualités et votre personnalité seront une bonne valeur ajoutée à l’équipe déjà existante. Il faut donc vous focaliser sur la manière de convaincre le recruteur que vous pouvez apporter quelque chose à l’entreprise. Quand vous aurez démontré que vous êtes un bon candidat, vous pourrez alors commencer à aborder les thèmes tels que le salaire, les primes…

4. Être trop détendu
Que vous passiez un entretien dans une grande banque d’affaire ou dans une startup à l’ambiance très jeune, gardez une attitude professionnelle. Il peut arriver qu’un recruteur vous donne l’impression d’être très détendu, mais ce n’est pas pour autant que vous pouvez lui parler des détails de votre vie personnelle. Vous pouvez très bien allier professionnalisme et sympathie pour montrer au recruteur que vous pouvez facilement vous intégrer dans une équipe de travail.

5. Ne pas dire “merci”
Il ne s’agit pas ici du simple “merci” que vous adressez au recruteur avant de franchir la porte, mais d’un remerciement sincère qui témoigne de votre reconnaissance et de votre franchise. Même si vous sortez d’une journée d’entretiens et que vous êtes lassé, vous devez rester concentré et montrer assez de dynamisme pour être convaincant. La moindre erreur, même après un très bon entretien, peut vous coûter ce poste. N’oubliez donc pas de remercier le recruteur pour le temps qu’il vous a accordé et pour les renseignements qu’il a pu vous apporter. Les entretiens d’embauche sont des épreuves très stressantes et il est difficile de bien s’y préparer. Vous devez pourtant faire en sorte d’être concentré sur ce que vous pouvez apporter à l’entreprise. Souvenez-vous enfin qu’un entretien n’est terminé que lorsque vous sortez du bâtiment de l’entreprise. - See more at: http://www.courriercadres.com/emploi/conseil-en-recrutement-et-recherche-d-emploi/les-5-choses-a-ne-pas-faire-en-entretien-12112014#sthash.cRii4L9u.dpuf




8 COMPETENCES SOCIALES DETERMINANTES POUR VOTRE CARRIERE

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Vous pensez être qualifié pour un poste, fait pour diriger une équipe ou mériter une promotion parce que vous avez des années d’expérience et des compétences développées ?

Bien que ces qualités soient effectivement importantes pour progresser dans votre carrière, elles ne font pas tout. Vous devez aussi posséder des compétences sociales, également appelées « soft skills ».

Les soft skills sont les qualités qui désignent votre attitude envers les autres, vos collègues, vos clients ou votre boss. Ce sont elles qui déterminent votre capital sympathie et qui vous feront passer pour un être sociable ou renfermé. Bien souvent, elles seront plus déterminantes dans une promotion que voscompétences exécutives.

Voici 8 compétences sociales déterminantes pour votre carrière :

1. L’empathie

La capacité de se mettre à la place des autres est fondamentale dans le monde des affaires. Plus vous avez une personnalité complexe, plus vous avez de l’expérience et plus vous pourrez vous identifier à vos interlocuteurs. La capacité de se mettre à la place des autres peut simplement vouloir dire que vous respectezl’opinion de votre interlocuteur, même si vous ne la partagez pas et que vous lui faites savoir que vous comprenez sa position.

2. Le sens de la communication

C’est sans doute la compétence sociale la plus fondamentale. Le sens de la communication vous permet de bien vous entendreavec vos collègues, de persuader les autres d’écouter vos idées, d’augmenter votre capital sympathie.

3. La patience

Si vous savez garder votre calme et rester patient(e) lorsque d’autres s’emballent sous l’effet du stress, vous vous ferez certainement remarquer positivement par votre boss. Celui-ci appréciera que vous gardiez la tête froide et veniez avec dessolutions concrètes là où vos collègues paniquent ou s’énervent.

4. La confiance

Pour avancer dans votre carrière, vous devez faire confiance à vos collègues et à votre patron. Vous serez amené(e) à travailler enéquipe ou à déléguer certains projets. La confiance est dès lors primordiale. De même, vous devez inspirer la confiance. Votre boss, vos collègues doivent pouvoir compter sur vous.

5. L’écoute

Entendre n’est pas écouter. La plupart des gens entendent ce que dit leur interlocuteur et commencent à formuler mentalement leur réponse avant même que celui-ci ait fini d’exprimer son idée. Or, la clé est l’écoute. Nous avons une bouche et deux oreilles, pour véritablement répondre aux attentes, aux questions, aux remarques de notre interlocuteur, nous devons d’abord l’écouteret comprendre la teneur précise de son message.

6. Sincèrement s’intéresser aux autres

Les gens savent quand on s’intéresse vraiment à eux. Si vous ne vous intéressez pas sincèrement à ce qu’ils disent, pensent ou ressentent – en posant des questions adéquates et en écoutant les réponses – votre interaction aura l’effet opposé à celui attendu. Veillez à retenir les noms, les dates et les événements importants de la vie de vos interlocuteurs.

7. La flexibilité

Ce qui est appréciable dans un contexte précis ne le sera pas forcément dans un autre. Par exemple, si vous dites-vous sentir proche de votre oncle qui est en prison, vous risquez de faire tache lors d’un diner d’affaires, alors que l’anecdote peut vous servir si vous êtes effectivement amené à séjourner quelque temps derrière les barreaux (on ne vous le souhaite pas, ceci dit). Les bon(ne)s communicateur(/trice)s ont la capacité à changer de main en fonction du contexte et de piocher dans une série d’options communicationnelles. Ils/elles s’adaptent constamment à leurs interlocuteurs.

8. La force de persuasion

Il y a beaucoup de chances qu’à un moment donné dans votre carrière vous serez amené(e) à persuader des gens. Vous devrez leur vendre vos idées, vos services ou vos produits. Que vous visiez une promotion, défendiez un projet, vendiez des vêtements dans un magasin, vous devez être capable de construire des arguments solides qui convaincront votre interlocuteur du fait que vous faites la différence.




Lettre de motivation: rédiger une candidature spontanée

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MOINS ON CONNAÎT LES INTENTIONS DE RECRUTEMENT D'UNE ENTREPRISE, PLUS ON DOIT ÊTRE PRÉCIS DANS SA LETTRE DE MOTIVATION QUAND ON LUI ADRESSE UNE CANDIDATURE SPONTANÉE. EXEMPLES. 

 

 

Intéresser un employeur avec une candidature spontanée suppose de rédiger une lettre de motivation montrant que l'on connaît l'entreprise et que l'on sait précisément pourquoi on veut y être recruté.

 

 

Comment faire part de son intérêt d'intégrer une entreprise quand on ne sait pas si elle recrute? Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la démarche n'est pas si complexe, à condition de ne pas s'adresser à elle de manière fade, floue et informelle. Vouscherchez un (nouvel) emploi, certes, mais ce n'est pas l'argument principal que vous devez mettre en avant. Ce sont d'abord votre connaissance de ses activités et votre envie de travailler avec cette société précisément qui pourront attirer l'attention.  

Cas n°1. Vous êtes intéressé par le secteur d'activité de l'entreprise/sa renommée

" Madame/Monsieur,  

J'ai lu avec intérêt sur le site de (...) les propos de M. X, PDG de votre entreprise, sur les grands axes de développement dans les trois années à venir, notamment dans ses activités (Y et Z). Pour mener à bien ces nouvelles missions, votre entreprise a sans doute pour projet de s'entourer de nouvelles compétences? Ingénieur, j'ai au cours de ma dernière expérience professionnelle participé en tant que chef de projet à la mise en place du process (Y). J'ai pu ainsi endosser une responsabilité de management d'équipe, et acquis une compétence que je souhaiterais mettre en oeuvre dans une entreprise telle que la vôtre, en plein développement sur des activités qui correspondent à mesexpériences.  

Dans l'attente d'un rendez-vous, je vous prie de croire, Madame/Monsieur, à l'expression ma considération"  

Commentaire. Montrer que l'on s'est renseigné sur les activités de l'entreprise et ses perspectives, que l'on a mis en relation ses propres expériences/compétences avec des besoins supposés de la société est à conseiller particulièrement quand on adresse une candidature spontanée. Pour aller au-delà et prouver votre professionnalisme et votre connaissance du domaine d'activité concerné, vous avez tout intérêt à signifier également votre présence sur les réseaux sociaux, Twitter en particulier, où vous aurez pu suivre le compte de l'entreprise et rendre compte de son actualité.  

Cas n°2. Vous avez peu d'éléments sur l'entreprise

Madame, Monsieur, 

"Actuellement commercial export en activité, je suis à la recherche d'une nouvelle opportunité professionnelle, de préférence dans une PME telle que la vôtre, présente sur les marchés allemand et espagnol et sur un service à forte valeur ajoutée. Expatrié à Dusseldorf pendant 5 ans, j'ai également eu l'occasion de travailler avec la filiale espagnole de l'entreprise (X), et ai de nombreux échanges avec la division londonienne de l'entreprise pour laquelle je travaille actuellement.  

Vivement intéressé par votre entreprise, j'aimerais pouvoir m'entretenir avec vous ou l'un de vos collaborateurs à l'occasion du salon (nom du salon professionnel). Pourriez-vous m'indiquer si vous y serez personnellement présent?  

En attendant d'avoir un échange avec vous, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués." 

Commentaire. Ce candidat a très peu d'éléments sur l'entreprise, une PME peu communicante sur internet et assez secrète sur ses activités, liées au domaine de la Défense. Il utilise cependant les quelques éléments en sa possession pour motiver sa candidature, et propose surtout un rendez-vous sur un salon professionnel. Même s'il n'obtient pas de réponse sur cette demande de rencontre, il pourra se présenter sur le stand de l'entreprise et se rappeler à son bon souvenir. Muni de son CV, et pourra engager une discussion plus aisément, ainsi qu'obtenir une carte de visite.  

Cas n°3. Vous connaissez une personne dans l'entreprise

"Madame, Monsieur,  

Responsable qualité dans une grande société d'agroalimentaire, je suis actuellement prêt à une mobilité professionnelle pour occuper un poste qui répondra à mon désir d'évolution. J'ai appris par un ami que votre entreprise, en plein développement de son activité de production de produits frais pour la marque (X) , avait une perspective de recrutements de (nombre) salariés en production et maintenance. Ma sollicitation est peut-être prématurée, mais à la lecture de mon CV vous comprendrez que mon profil, mes expériences et mes compétences correspondent à celles dont vous aurez besoin dans le cadre de ce lancement. 

Disponible pour une rencontre ou un échange téléphonique, je vous prie d'agréer, Madame/Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués"  

Commentaire.Ce candidat aurait certes pu indiquer le nom de son ami, mais ce dernier ne le lui a pas vraiment conseillé dans un premier temps, craignant que l'information donnée était encore confidentielle. A confidentiel, confidentiel et demi... Lui préfère ne pas dévoiler le nom de son entreprise actuelle, les deux sociétés se livrant une féroce concurrence. Le candidat aura une longueur d'avance au cas où l'entreprise décide de lancer son plan de recrutement. Si elle ne l'appelle pas à ce moment, il pourra à nouveau postuler en rappelant qu'il a déjà manifesté son intérêt.


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi/conseils-emploi/lettre-de-motivation-candidature-spontanee_1617480.html#fXVZlQSP1s13gx87.99



Recrutement . Trois conseils de professionnels

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« Prendre confiance, valoriser son diplôme »

Sébastien le Cardinal, adjoint au responsable de production au Grand Léjon, à Binic (Côtes d'Armor)

« Les jeunes sont stressés, il y a un peu de maladresse. Il faut qu'ils prennent confiance et mettent en avant leur expérience. En mettant en avant un job étudiant par exemple où leur expérience dans un club sportif pour lesquels ils ont montré leurs qualités. Ils doivent aussi valoriser leur diplôme. Le DUT génie biologique est un bon diplôme qui leur donne un bagage technique intéressant. Quand ils arrivent sur un poste au labo de l'entreprise, ils ont déjà réalisé des analyses à l'IUT, ce n'est pas de la théorie pour eux. »

« Construire son projet professionnel pas à pas »

Françoise Gaudel, responsable des formations nouvelles au SGPU à Saint-Brieuc.

« Avec le taux de chômage actuel, c'est dur de chercher un emploi quand on est jeune ou vieux. Cela met la pression. Cela fait des années que l'on demande aux jeunes « qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? » Il n'est pas obligatoire de le savoir. Par contre il faut savoir ce qu'on ne veut pas, puis construire son projet pas à pas.

Un jeune changera de métier 6 ou 7 fois, il y aura des reconversions. Il est nécessaire de l'accompagner. Bientôt avec la réforme de la formation professionnelle, tout le monde aura droit à un conseiller en évolution professionnelle. »

« Bien se renseigner sur l'entreprise »

Yvon Guiomarc'h, responsable des stages à l'IUT à Saint-Brieuc.

« Le manque d'expérience en milieu professionnel fait que les étudiants ont du mal à voir le contenu de leur poste à partir de l'annonce d'offre d'emploi. Cela demande de la préparation. Il faut bien sûr bien analyser le poste et se renseigner sur l'entreprise. Avec internet c'est facile, mais il y a aussi la presse quotidienne- Ouest-France, le Télégramme - et la presse professionnelle. La première question que vous posera l'entreprise c'est : pourquoi vous voulez venir chez nous ?



Entretien de recrutement : 5 secrets du candidat que l’on n’oublie pas

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*** 3mn à lire *** Votre but dans un entretien de recrutement est que le recruteur ne vous oublie pas. Plus facile à dire qu'à faire quand vous passez après de nombreux candidats et avant d’autres. Comment devenir inoubliable ? Si vous agissez habilement, si vous ne contrariez pas le recruteur et l'aider à vous voir comme une partie naturelle de son entourage professionnel, vous avez gagné.1 – Résoudre un problème du poste à pourvoir

Le problème avec les entretiens, c’est qu’ils sont répétitifs. Après avoir rencontré quatre ou cinq candidats, voire plus par jour, tout recruteur se souvient de ses questions mais sur cinq heures, les réponses faites par les candidats peuvent se confondre dans son esprit. Vous pouvez pourtant faire la différence en préparant pour cette entrevue le seul sujet dont le recruteur se souviendra. Vous devez résoudre un ou deux problèmes réels liés au job pour lequel vous le rencontrer. Pour ce faire, sortez du protocole de l’entretien et exposez le sujet en live, montrez-lui comment vous résoudrez le problème, démontrez vos capacités plutôt que de faire un long discours, vous marquerez son esprit au point qu’il ne vous oubliera pas.
pour approfondir le sujet  Entretien de recrutement : ce que cachent les questions que l’on vous pose

2 – Vous montrer comme un salarié de l’entreprise

Un principe simple de psychologie sociale : plus vous laisser quelqu’un dans votre entourage, plus vous le considérer comme l’un des nôtres. Votre but dans une interview est de devenir un habitué du recruteur. Pour ce faire, vous devez agir comme un salarié de cette entreprise. Faire le travail, tel qu’exposé ci-dessus, est une façon d’y parvenir. L’autre façon est faire partie de la toile de fond dans le l’environnement du manager. Demandez-lui de faire le tour du service. Même si cela vous fait simplement marcher dans les couloirs du bureau, c’est l’occasion de rencontrer des salariés, et poser des questions sur l‘installation et les bureaux.  Votre objectif : faire traîner les choses, poser des questions pertinentes. Vous serez le seul candidat dans sa mémoire qui a déjà participé effectivement à la vie du service. Cela vous rend inoubliable, surtout si vous profitez de l’occasion pour lui montrer ce que vous pouvez faire pour l’aider.
pour approfondir le sujet 6 idées reçues sur l’entretien de recrutement

3 – Réussir à ce que les salariés de l’entreprise parlent de vous

Le CV est une mauvaise façon de décrocher un emploi parce que c’est un document stupide qui ne peut pas vous défendre ou de parler pour vous. Votre meilleur avocat est une personne qui connait le manager qui recrute. Après un entretien, ce sont les membres de son équipe qui l’influencent. Votre défi est d’obtenir le plus grand nombre possible de contacts avec eux. Pendant l’entretien, demandez au manager si vous pouvez rencontrer une ou deux personnes de son équipe. Il se fera souvent un plaisir de vous accompagner dans le bureau d’un collaborateur. Usez de ces techniques avec chaque recruteur que vous rencontrez. Concentrez-vous sur le job, montrez ce que vous pouvez faire, demandez un entretien, et ils se souviendront de vous, ils parleront de vous avec le collaborateur de son équipe que vous avez vu. Cela vous rend incroyablement inoubliable.
pour approfondir le sujet  Questions farfelues pour entretiens de recrutement

4 – Obtenir que votre ex patron vous recommande

De bonnes références vous rendent inoubliables, mais des références qui appellent le recruteur avant qu’il ne les appelle. Si vous avez un ou deux employeurs précédents qui pensent du bien de vous, demandez-leur d’appeler. Vous avez évidemment jouer fin avec une telle démarche. La référence doit être bien sûr crédible aux yeux du recruteur, sil ne se parlent pas avant l’entretien, cela peut vous aider pendant celui-ci. Cela induit dans son esprit qu’un membre de votre communauté professionnelle est prêt à vous recommander, et que d’autres peuvent vous embaucher.
pour approfondir le sujetCandidats : questions pertinentes à poser en entretien de recrutement

5 – Rester présent après l’entretien

Une fois l’entretien fini, vous n’avez plus a priori de moyen d’influencer la décision l’employeur. Vous pouvez trouver le moyen puissant d’« être présent » après l’entretien avec un signe de remerciement. Pas une politesse jetable, mais quelque chose auquel le manager se réfèrera, par exemple un article intéressant sur un sujet discuté lors de votre rencontre, des infos sur un produit ou d’un outil qui aiderait son équipe faire leur travail plus efficacement, ou le nom de quelqu’un qui peut être un client potentiel ou une ressource utile. Mettre en relation des professionnels est un outil d’une redoutable puissance.
pour approfondir le sujet  Ce qui révèle que votre entretien de recrutement s’est bien passé



#Emploi : vous passez un entretien ? Voici les bonnes questions à poser au #recruteur

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LE PLUS. Pendant votre vie professionnelle, vous êtes souvent amené à passer des entretiens d'embauche. Une épreuve codifiée, qui se prépare, et conditionne inévitablement la suite du processus de recrutement. Quelles sont les questions à poser ? Comment les formuler ? À quel moment ? L'éclairage de Philippe Deljurie, cofondateur de Meteojob.

On ne peut éluder certaines questions pendant un entretien. Elles conditionnent la suite du recrutement. (JAUBERT/SIPA)


On trouve, sur internet, de nombreux articles types "les 10 questions à poser lors d’un entretien de recrutement", une sorte de mode d’emploi qu’il suffirait de dérouler pour que tout se passe bien. Cela répond à une préoccupation récurrente chez les candidats.

Elle découle en partie de l’habitude de nombreux recruteurs – aussi bien les recruteurs "occasionnels" que les professionnels du recrutement – de marquer la fin de l’entretien, au bout du temps imparti, par la formule consacrée "Avez-vous des questions ?", ou "Y-a-t-il des points sur lesquels vous souhaiteriez avoir plus d’informations ?".

L’usage veut aussi que, à ce moment-là, tout bon candidat regarde la liste des questions qu’il a consciencieusement préparées pour les poser ensuite à son interlocuteur, et qu’il serait très mal vu de répondre par un "non, tout est clair de mon côté".


Si ces conseils peuvent être utiles, il me semble plus pertinent de comprendre la dynamique du processus du recrutement, et dans quelle mesure "les questions" prennent leur place dans ce processus.


Avant l’entretien : préparer ses questions

Vous avez rendez-vous pour un entretien de recrutement. Qu’il s’agisse d’un premier entretien avec un cabinet de recrutement, ou d’un entretien final pour un poste, dans tous les cas, vous savez que vous allez devoir le préparer. Au-delà des informations que vous allez chercher sur l’entreprise en question, sur votre interlocuteur sur le poste, ou le secteur, vous allez aussi devoir vous poser des questions :


1. Des questions auxquelles vous devez apporter les réponses : quelles sont les questions que mon interlocuteur est susceptible de me poser et comment vais-je y répondre ? Quelles sont mes motivations ? Qu’ai-je envie de faire, de ne pas faire ?


2. Des questions dont vous attendrez des réponses : pourquoi pensez-vous que je serai la bonne personne pour ce poste ? Quel est le périmètre précis du poste ? Quelles sont les perspectives d’évolution ? Et toutes les questions concernant les aspects pratiques du poste : rémunération, transports…


Vous prendrez soin de noter toutes les questions auxquelles vous souhaitez avoir des réponses précises, car, pendant l’entretien, vous risquez de passer à côté. Il vous suffira de jeter régulièrement un œil à vos questions pour voir si vous n’avez rien oublié.


Pendant l’entretien : des questions comme outil du débat

Au cours de l’entretien, la question peut vous être très utile, et pas uniquement pour savoir "Quelle sera la rémunération ?". Elle peut par exemple vous aider à faire que votre interlocuteur précise son point de vue : "Je ne suis pas certain d’avoir bien compris votre question, pourriez-vous préciser ?". Cela vous évitera de répondre à côté…

Les questions peuvent aussi servir à reprendre la main sur la manière dont se déroule l’entretien. Enfin, si, au cours de l’entretien, vous abordez des sujets sur lesquels vous aviez des questions, n’hésitez pas à la poser à ce moment-là.

Ainsi, si vous parlez des déplacements professionnels, c’est l’occasion de poser la question que vous aviez notée concernant la voiture de fonction : "Actuellement, je dispose d’une voiture de fonction, qu’en est-il pour le poste proposé ?"


En fin d’entretien : des questions pour aller chercher l’information manquante

Arrive la fin de l’entretien, vous pouvez poser les questions que vous aviez notées et qui n’ont pas eu de réponse. Dites-vous bien que si ces questions sont importantes pour vous, il faut les poser. Car, de ces informations dépendront votre capacité à vous positionner par rapport au poste.

Un des points qui revient souvent : doit-on poser la question de la rémunération si elle n’a pas été évoquée au cours de l’entretien ? La réponse est oui.

Il ne faut pas attendre d’avoir passé trois entretiens pour aborder ce point et s’apercevoir que c’est parfaitement incompatible avec vos aspirations. Il se peut que votre interlocuteur ne souhaite pas y répondre. Dans ce cas, prenez-en bonne note, mais indiquez aussi clairement quels sont vos souhaits : "Je comprends que nous aborderons ce point lors d’un prochain entretien. Sachez, quoi qu’il en soit, que ma rémunération actuelle est de tant, et que je souhaite une rémunération de tant, répartie de la manière suivante entre partie fixe et partie variable".


Pour finir, n’oubliez pas, le cas échéant, de poser les questions suivantes :


- Quelles sont les prochaines étapes du processus de recrutement ? 
- Que pensez-vous de ma candidature ?


Vous voilà, avec toutes les cartes en votre possession pour aborder l’année 2015 de la meilleure des façons. En espérant que cette année sera merveilleuse pour vous sur le plan professionnel et personnel. 

 



Recrutement : les réseaux sociaux, meilleurs amis des DRH

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Les DRH n’échappent pas à la transformation numérique. Les réseaux sociaux sont en passe de devenir leur média préféré. En poste ou en recherche, comprenez comment ils les utilisent pour mieux les séduire.

Il serait prématuré de vous conseiller de jeter les CV et lettres de motivation, tellement vintage, car selon le magazine "Vogue", les imprimés sixties sont de retour. Toutefois, ne comptez pas trop sur ces outils du XXe siècle pour décrocher votre prochain emploi. Bienvenue en 2015, où les réseaux sociaux sont furieusement à la mode, au point que bientôt vous vous demanderez comment on faisait avant, avec la même pointe de nostalgie que vous éprouviez jusqu’à présent à la vue d’un Minitel.

Nous avons interrogé plus d’une centaine d’entreprises qui confirment cette tendance. Parmi elles, 59 % disent avoir utilisé un nouvel outil numérique au cours des douze derniers mois. Et les réseaux sociaux, professionnels ou personnels, font désormais jeu égal avec les job boards (sites d’offres d’emploi et de recrutement). Grandes entreprises ou acteurs du numérique y ont recours. Une enquête réalisée par RegionsJob arrive aux mêmes conclusions : 56 % des recruteurs utilisent les réseaux sociaux pour recruter, tous secteurs et toutes tailles d’entreprise confondus. Et 34 % des personnes interrogées estiment leur efficacité "plutôt bonne" voire "excellente".

La directrice du recrutement groupe de L’Oréal, Frédérique Scavennec, fait partie des adeptes. Elle a lancé une transformation complète des RH, dont le résultat est sans ambiguïté. Cette année, un quart des recrutements a été réalisé via les réseaux sociaux. La place qu’ils occupaient était nulle il y a deux ans ! Dans le même temps, le nombre de followers de L’Oréal sur LinkedIn est passé de 70 000 à 500 000 ! Cette mutation a aussi une dimension financière. Recourir aux réseaux, "c’est moins cher qu’un cabinet pour des postes ciblés avec précaution ou que certains job boards qui offrent beaucoup de volume, mais pas toujours avec la qualité recherchée", explique-t-elle. "Sur notre site internet, nous recevons 8 000 à 10 000 candidatures spontanées par an, précise de son côté Éric Barilland, le directeur de l’image employeur et campus manager d’Orange. Sur les réseaux, les candidatures sont mieux ciblées et davantage en adéquation avec les postes proposés."

Plus qu’un nouvel outil, c’est un changement de perspective qui est à l’œuvre. "Avant, on sélectionnait passivement des candidats en recherche active. Aujourd’hui, on sélectionne activement des candidats en recherche passive", résume Hervé Bouche, le responsable du recrutement de Poclain Hydraulics. Les réseaux sociaux renversent l’ordre des choses et obligent, fatalement, les candidats à revoir leur stratégie. Thomas-Alexis Cailleau est allé au bout de la logique en diffusant ses compétences sur les réseaux sociaux.

L’IMPORTANCE STRATÉGIQUE DES MOTS CLÉS

"Se connaître pour se faire reconnaître"

Pascale Baumeister, coach.
Auteur de "Révéler sa véritable personnalité avec le personal branding"

En quoi consiste le personal branding ?

Il s’agit de se connaître pour se faire connaître afin de se faire reconnaître. Au-delà de la formule, cela revient à appliquer les outils du marketing et de la communication à la personne et à ses compétences. Cela a toujours existé, mais les réseaux sociaux en ligne et la forte concurrence entre les candidats ont rendu le besoin d’être visible encore plus fort qu’avant.

Quel est le bon moment pour s’y mettre ?

Mieux vaut ne pas attendre d’être en recherche d’emploi. Il faut prendre l’habitude de tisser son réseau, de contacter en ligne systématiquement les gens que l’on rencontre. Ainsi, le jour où vous êtes en recherche, vous pouvez vous appuyer sur ce réseau. Il faut aussi avoir une page de présentation à jour et soigneusement complétée. En particulier, il ne faut pas oublier la partie basse du profil : les compétences et les recommandations.

Faut-il choisir un réseau ou être présent sur plusieurs à la fois ?

Être sur plusieurs plates-formes est préférable car les recruteurs vont sur l’une, l’autre, et certains seulement sur les deux. Toutefois cela prend du temps. C’est vraiment comme pour la communication, il faut choisir le bon canal, selon l’audience que l’on veut toucher. Pour les postes internationaux, on préférera LinkedIn, tandis que Viadeo est plus adapté pour les postes de middle management.

Que vous soyez étudiant, jeune diplômé ou cadre confirmé, n’attendez pas le jour où vous serez en recherche d’emploi pour interagir avec les réseaux. C’est dès maintenant qu’il faut commencer. Jeune diplômé ? Suivez les entreprises cibles que vous avez identifiées sur Facebook, Twitter ou YouTube. Nombreuses sont celles qui proposent des vidéos pour se faire connaître et attirer les candidats. Sur le compte Facebook d’Oodrive, la DRH Julia Lefebvre annonce à ses abonnés la date des hackathons et autres événements. "Nous mettons aussi des éléments sur notre image et nos pratiques RH", souligne-t-elle. Au Brésil, Renault a organisé un Rallye des talents qui a réuni 41 participants sélectionnés sur les réseaux sociaux (sur 1 289 dossiers) possédant des profils intéressants pour travailler dans le réseau commercial. Résultat : 20 personnes ont été recrutées pour un coût moyen de 1 500 euros. De tels événements existent aussi en France. Si vous y participez, soyez sympa pour la boîte et pour vous-même : publiez photos et mini-films. L’entreprise qui vous a invité vous en sera reconnaissante. Xavier Pacini, le responsable du développement des dirigeants chez Renault, confirme : "Les photos et les films ont un effet démultiplicateur qui participe à accroître notre notoriété." Le bon buzz n’a pas de prix.

Encore faut-il être invité ou retenu. Pour cela, mieux vaut avoir un profil à jour et se transformer, le temps de la recherche d’emploi, en spécialiste du référencement. Pour arriver sur votre page et vous contacter, les DRH vont utiliser soit un moteur de recherche grand public, soit celui que proposent les réseaux sociaux professionnels comme Viadeo ou LinkedIn. Il faut donc maîtriser quelques règles de base, à commencer par la cohérence de l’ensemble des informations que vous publiez. Hervé Bommelaer, associé du cabinet d’outplacement Enjeux & Dirigeants, conseille d’"avoir une présence professionnelle, avec une photo sérieuse, un profil complet et sans faute d’orthographe. Mais il est aussi impératif de travailler les mots clés." Ce dernier point est essentiel : mettez-vous dans la tête de celui qui pourrait vous chercher et demandez-vous quels mots il va taper pour avoir une chance de vous trouver.

Sans oublier que, pour apparaître dans les premières réponses, il faut avoir un profil le plus complet possible. Incontestablement, c’est du travail, mais le jeu en vaut la chandelle. Normandie Aeroespace, un pôle qui réunit les sites de production de grands groupes et de PME, a sélectionné de cette façon les 250 personnes qui ont passé un entretien lors d’un forum emploi fin novembre. Christophe Martin, le vice-président, s’en félicite."Nous avons mené 50 entretiens qui ont débouché sur six intentions d’embauche, dit-il. Ce sont d’excellents résultats."Par ce biais, vous pouvez également être mis en relation avec des employeurs auxquels vous ne pensiez pas, mais qui vous recherchent. Olivier Jullienne, le DRH du groupe Roullier, explique recruter ainsi des jeunes commerciaux qui ne connaissaient pas forcément son entreprise.

Une autre raison milite en faveur d’un profil complet et pertinent. Sur votre page apparaissent des offres d’emploi qui pourraient vous intéresser. Elles ne sont pas là par hasard. "Nous offrons aux entreprises de les diffuser auprès de personnes potentiellement intéressées", explique Nicolas Mirail, le directeur commercial de LinkedIn. Le système a encore des ratés, l’auteur de ces lignes s’est récemment vu proposer un poste de manager boucherie dans un hypermarché ! À moins que cela ne signale une page mal mise à jour.

CONVERSATIONS SUR LE RÉSEAU

Comme son nom l’indique, le réseau social numérique est d’abord un réseau. D’ailleurs, Olivier Fécherolle, le directeur général et stratégie de Viadeo, rappelle que, à l’origine, "c’était un outil de réseautage entre professionnels. Ce sont des recruteurs qui sont venus nous voir parce qu’ils étaient intéressés par ses potentialités." Revenir aux sources de Viadeo, LinkedIn, voire Facebook, peut aider à trouver un emploi. Entrez en relation, participez à des conversations, faites connaître vos compétences et, qui sait, si un jour une relation commencée par une conversation désintéressée ne débouchera pas sur une promesse d’embauche. CGI a numérisé ses RH et, à côté des pros du métier, cent ambassadeurs – tous volontaires – peuvent répondre aux questions posées par les visiteurs, que ce soit sur le métier ou sur les perspectives de carrière. Julien Cotte, le directeur du recrutement et de la mobilité de l’entreprise, reconnaît recevoir près de dix demandes de contact chaque semaine. Pas toutes désintéressées évidemment !

Enfin, n’oubliez pas que ce que vous publiez sur ces réseaux peut intéresser votre futur employeur. Laurent Lefouet, le DG Europe d’Anaplan, une start-up américaine, souligne qu’"un avis publié sur un forum professionnel peut servir de fil rouge lors d’un entretien. Une personne qui arrive face à moi à ce niveau du processus possède les compétences. C’est surtout sa capacité à défendre une opinion sans agressivité qui m’intéresse." Une préfiguration de l’avenir ? C’est possible. Un des DRH que nous avons rencontrés nous a indiqué tester actuellement un modèle de réseau inspiré de Tinder, l’application de drague en ligne. Selon ses dires, le test est intéressant mais pas encore concluant…



Conseil aux chercheurs d’emploi : Faire du réseautage même quand on est timide

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On le sait, réussir sa carrière passe par la création d’un bon réseau de contacts. Or, les contacts ne sont pas la force des gens qui ont du mal à s’ouvrir. Les 5 à 7, les colloques et autres activités de réseautage sont autant d’occasions qui les font rougir. Un réflexe humain très fréquent consiste à éviter les situations qui vont à l’encontre de notre personnalité. Pour vous améliorer et vous dépasser, vous n’avez toutefois pas le choix de foncer. Ainsi, cernez ce qui vous rebute des événements de réseautage, puis… faites exactement tout ce que vous n’avez pas envie de faire. Comme vous n’avez pas envie d’emblée d’assister à un événement, la tentation est grande de vous y présenter pile à l’heure ou en retard. Mais ce faisant, vous vous tirez dans le pied. Comme tous les autres auront déjà passé l’étape des présentations et seront en mode conversation, les groupes seront déjà formés et vous aurez encore plus de difficulté à faire votre place. En arrivant tôt, vous avez l’occasion de discuter avec les quelques personnes présentes – moins intimidant que de gros groupes ! – et vous aurez ainsi une longueur d’avance sur les autres. Faites valoir votre force Si vous arrivez à un colloque et que vous constatez que plusieurs tables sont libres, ne choisissez pas celles-là. Selon Lise Cardinal, coauteure du livre Réseautage d’affaires : mode de vie, une telle attitude lancerait le message que vous attendez d’autres personnes. C’est une chose d’être timide, mais aidez-vous en surveillant votre non verbal ! Le sourire est synonyme d’ouverture et d’accueil. Il peut aussi vous sauver de situations où vous ne savez pas quoi dire. Au moins, les gens auront une opinion positive de vous.

Sachez également distinguer les conversations fermées des conversations ouvertes. Une bonne façon de les reconnaître consiste à observer le comportement des gens. Sont-ils placés l’un en face de l’autre et ne regardent pas autour d’eux ? Il serait mieux dans ce cas de ne pas vous immiscer dans leur discussion. Ne partez pas avec l’objectif de parler à tous les gens présents. Non seulement ce n’est pas réaliste, mais vous ne prendrez pas le temps d’établir des contacts qui en valent la peine. D’un autre côté, ne demeurez pas aux côtés de la personne qui vous a semblé sympathique tout au long de l’événement. Le but de votre présence réside dans la création d’un réseau. Fixez-vous l’objectif par exemple de parler à au moins cinq personnes.

Les timides ont souvent une bonne capacité d’écoute. Encore faut-il savoir mettre cette qualité en valeur. Pour ce faire, vous devez poser des questions, et pas n’importe lesquelles. Privilégiez des questions ouvertes qui donneront l’occasion à votre interlocuteur de s’épancher sur son travail, ce qui et vous donnera des munitions pour arriver à parler de vous. Comme votre force n’est pas la spontanéité, pensez à des questions à l’avance qui vous feront paraître naturel.




Recherche d'emploi : 5 conseils pour réussir

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Conseil N 1 : Savoir vers quel poste s'orienter

Avant de commencer vos recherches, vous devez savoir quoi chercher. Quels secteurs vous intéressent ou vous conviennent le mieux ? Quelles fonctions sont faites pour vous ? A quoi pouvez-vous prétendre avec votre parcours ? Il est indispensable de cibler car si vos recherches sont bien orientées, vous avez plus de chances d'être retenu pour un entretien d'embauche.

Conseil N 2 : Retravailler son CV

Avant d'envoyer votre CV, vous devez le retravailler. Celui-ci doit être à jour, percutant et bien organisé. Vous devez orienter votre CV afin que ce dernier mette en avant vos qualités, votre savoir-faire et vos compétences. N'hésitez pas à choisir un modèle de CV original avec de faire la différence. Si vous souhaitez y apposer une photo, choisissez un portrait sobre sur lequel vous êtes à votre avantage. Enfin, il est toujours apprécié d'avoir des références sur un CV. Aussi, si vos précédentes expériences professionnelles ont été positives, n'hésitez pas à laisser les coordonnées de vos anciens responsables. Pour aller plus loin, lisez CV : Originalité et efficacité

Conseil N 3 : Ne pas négliger sa lettre de motivation

Vous êtes trop nombreux à négliger votre lettre de motivation, alors que cette dernière peut faire la différence. Une lettre de motivation vous permet de vous exprimer, de vous mettre en valeur et de montrer votre implication. Chaque candidature doit donner lieu à la rédaction d'une lettre de motivation personnalisée. Pour ce faire, n'hésitez pas à vous renseigner sur l'entreprise ou la structure pour laquelle vous candidatez. Étudiez leurs produits, leurs services, leurs bilans et si c'est possible leur culture d'entreprise. En montrant votre intérêt, vous pouvez marquer les esprits !

Conseil N 4 : Soigner les réseaux sociaux

Soyez vigilant ! Il n'est pas rare que les recruteurs fassent un petit tour en ligne. Assurez-vous donc que vos divers profils soient bien tenus. Sur les réseaux sociaux personnels tels que Google +, Facebook ou Twitter, activez la confidentialité et placez des photos sobres sur les emplacements visibles. Sur les réseaux sociaux professionnels tels que Viadeo et LinkedIn, assurez-vous que vos profils soient à jour et que vous avez renseigné tous les champs. Attention ! Les informations doivent être identiques sur tous vos profils mais aussi sur votre candidature.

Conseil N 5 : Être disponible

Choisissez bien le moment où vous postulez car il y a des chances que vous soyez contacté. Les jours qui suivent l'envoi de vos CV, vous devez être disponible par téléphone et pour un rendez-vous. Dans la mesure du possible, acceptez tous les rendez-vous et ce, sans essayer de changer la date. Préparez-vous pour chaque entretien en relisant votre CV, la lettre de motivation envoyée et en vous informant sur l'entreprise.



Recherche d’emploi : 6 conseils fondamentaux (qu’on avait presque oubliés)

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QUAND ON EST EN RECHERCHE D’EMPLOI, ON A TENDANCE À ALLER CHERCHER DES CONSEILS… UN PEU PARTOUT. ET DES CONSEILS POUR CHERCHER UN EMPLOI, CE N’EST PAS CE QU’IL MANQUE SUR LA TOILE. SEULEMENT VOILÀ, À FORCE, ON OUBLIE LES FONDAMENTAUX. PETITE PIQÛRE DE RAPPEL.1. FAITES SIMPLE ET ALLEZ DROIT AU BUT

Si vous postulez à une offre d’emploi sur internet ou si vous envoyez votre candidature à une entreprise sans avoir le nom précis d’une personne, il se peut que votre CV ne tombe pas tout de suite dans les mains de LA personne qui pourrait vous recruter. Vous devez alors aller droit au but sur votre CV : inscrivez l’intitulé du posteque vous recherchez en grand, ce doit être la première chose que voit une personne qui regarde votre CV.

Conseil : étudiez bien la fiche de poste et appropriez-vous les mots et expressions qui reviennent régulièrement pour les réutiliser dans votre CV ou lettre de motivation.

2. NE VOUS LIMITEZ PAS AUX APPLICATIONS EN LIGNE

Vous avez trouvé une offre d’emploi qui vous tente bien sur une application en ligne et vous avez postulé via le formulaire ? Bien. Mais ce n’est pas tout. Si ce poste vous tient vraiment à coeur, faites des recherches plus poussées, renseignez-vous sur les personnes qui travaillent dans l’entreprise et essayez d’aller voir sur Linkedin si vous ne pouvez pas trouvez le nom du DRH pour envoyez directement votre candidature.

3. VOTRE CV N’EST PAS INDÉLÉBILE

Voilà, vous avez fait relire votre CV à 5 personnes différentes et vous êtes persuadé que vous avez enfin trouvé la bonne version. STOP, votre CV n’est en aucun cas indélébile et vous pouvez (et souvent devez) le modifier quand vous en aurez besoin. Par exemple, si vous tombez sur une offre d’emploi qui vous tente mais qui ne répond pas à l’intitulé exact présent sur votre CV, vous devez le modifier !

4. EN ENTRETIEN D’EMBAUCHE, NE SOYEZ PAS TROP « PARFAIT »

Cela parait improbable mais vous devez absolument laisser parler votre spontanéité dans un entretien d’embauche, et faire comme vous le sentez. Certes, vous devez vous préparer autant que vous le pouvez, et vous devez être le ou la plus soigné(e) et poli(e) possible, mais n’oubliez pas d’être naturel(le). Les candidats les plus sympathiques sont ceux qui tiennent le plus la distance !

5. HORS LINKEDIN, POINT DE SALUT

Si vous n’êtes pas encore inscrit sur Linkedin, faites-le dans la seconde. Aujourd’hui, 90% des recruteurs utilisent Linkedin comme principal outil de recherche. Si vous êtes un professionnel et que vous avez déjà un certain bagage, vous devez être non seulement sur Linkedin mais en plus de ça vous devez absolument l’utiliser et le tourner à votre avantage. Essayez de vous mettre à la place du recruteur : qu’aimeriez-vous qu’il voie sur votre profil ?

6. PENSEZ AUX REMERCIEMENTS

Vous venez d’être reçu en entretien d’embauche, pensez à envoyer un mail de remerciements. C’est tout simple, tout bête et ça ne vous prendra que quelques secondes… Vous aurez peut-être envoyé le petit « plus » qui fera que votre profil sera retenu !



L’été, une période propice pour trouver un emploi ?

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Alors que les vacances d’été battent leur plein, un certain nombre de candidats font le choix d’arrêter leur recherche d’emploi, attendant la rentrée de septembre pour la reprendre. Or, si les services Ressources Humaines  des entreprises tournent davantage au ralenti qu’à l’accoutumée, l’été peut offrir de nombreuses opportunités aux candidats.

Les emplois du temps des recruteurs sont moins remplis et les piles de dossiers sont à marée basse. Les recruteurs sont donc plus disponibles pour étudier les candidatures et disposent de plus de temps pour recevoir les candidats. En cas d’entretien décroché, le rapport est souvent plus informel et détendu, ce qui peut permettre aux candidats de mieux se révéler.Cette période d’accalmie estivale se ressent aussi sur le nombre de candidatures reçues par les recruteurs. Les personnes sont bien moins nombreuses à postuler, ce qui donne aux CV reçus un surplus de visibilité. Dans un même temps, le recruteur qui reçoit une sollicitation à cette période de l’année, pourra être plus sensible à celle-ci, démontrant une certaine motivation de la part du candidat.  La rentrée de septembre est très souvent un moment important dans le calendrier de développement des entreprises, qui réactivent leurs forces commerciales, lancent des opérations et doivent donc disposer d’effectifs complets et opérationnels dès le retour des congés d’été.  

Notre experte, Magali Erb, Directrice du développement de Randstad Search and Selection se tient à votre disposition pour vous apporter un éclairage/analyse sur ce sujet. Magali Erb débute son parcours chez Randstad en 1999 en tant que Déléguée à la formation intérimaire.  Elle est ensuite nommée en 2005 responsable RH du pôle Intérimaire au sein de la branche automobile puis industrie. Elle développe notamment au sein du réseau Randstad des spécialités métiers dans l’agroalimentaire et la pharmacie. 
Parallèlement en 2008, elle est à l’initiative de la création du pôle Sourcing de Randstad. En 2013, Magali Erb est nommée Directrice du développement de Randstad Search and Selection, cabinet de recrutement spécialisé dans l’évaluation, la sélection et le recrutement d’experts, de cadres et de middle management.



Pour faire un bon CV, lisez au mieux l'offre d'emploi

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Les recruteurs français consacrent à un CV tout au plus 5 minutes. C’est peu. Le candidat doit donc montrer en quelques mots qu’il correspond au besoin de l’entreprise. Comment faire ? Voici nos réponses.

5 minutes, c’est le temps dont ont besoin, en moyenne, les recruteurs pour se faire un avis sur un CV. Et encore, il en existe des plus pressés. 13 % des recruteurs, interviewés par le cabinet de recrutement Robert Half, déclarent n’y passer que de 1 à 3 minutes. Le temps finalement de vérifier par la présence de quelques mots clés que le candidat saura répondre au besoin de l’entreprise. Mais quels sont ces mots clés ? Où les trouver ? Certains lecteurs en recherche d’emploi, à la vue de ces premiers conseils, commencent déjà à paniquer. Il n’y a pas de raison. En général, ces mots clés sont tous consignés dans l’offre d’emploi. Il faut simplement savoir la décoder.

Lui faciliter la tâche

La première chose à regarder dans cette fameuse offre est le descriptif du profil recherché. Il s’exprime par exemple ainsi : « l’entreprise X cherche un ingénieur agronome ayant eu une première expérience dans l’industrie agroalimentaire ». De cette phrase, il faut retenir ceci : le candidat doit au minimum avoir le titre d’ingénieur, une expérience du métier et dans une industrie agroalimentaire. Le recruteur s’assurera en regardant le bloc formation du CV du candidat que ce dernier est diplômé d’une école d’ingénieurs reconnue par la commission des titres de l’ingénieur. Il vérifiera aussi dans le volet expérience qu’il a bien eu une première expérience de 2 à 3 ans comme ingénieur agronome et dans une industrie agroalimentaire. Il faut donc lui faciliter la tâche et bien mettre en avant ces éléments.

Mettre en avant les résultats obtenus »

Le deuxième point à surveiller dans une offre d’emploi est le descriptif du poste. « Les missions, depuis quelques années, sont de plus en plus détaillées et précises, explique Caroline Turquois, consultante RH pour le cabinet de recrutement Uptoo spécialisé dans l’embauche de commerciaux. Ce n’est pas anodin. Cela exprime un pragmatisme des entreprises. Le candidat doit donc inscrire son CV sur le même registre. Il doit, d’une part, mettre en avant ses compétences clés, soit dans un bloc spécifique au début du CV, soit les citer dans le volet ‘expériences’. D’autre part, pour ce dernier bloc, il doit mettre en avant les résultats obtenus ». Prenons l’exemple d’une annonce pour un poste de commercial. Dans le détail des missions du poste, il est précisé qu’il faut « comprendre les enjeux business de nos clients, principalement des PME ». Ici, il faut comprendre : l’entreprise cherche des candidats capables de prospecter, de créer du lien, ayant déjà eu à traiter avec un portefeuille de clients des PME et ayant rapporté du résultat. Il faudra chiffrer ce résultat pour attirer l’attention du pragmatique recruteur. Mettre par exemple : « gestion d’un portefeuille d’une trentaine d’entreprises de PME pour un chiffre d’affaires de 350 000 euros par an ».

« Des candidats polyvalents »

Enfin, il faut jeter un œil sur le descriptif de l’entreprise employeuse, généralement située en haut de l’annonce. Il apporte lui aussi de précieuses informations sur la taille de l’entreprise et son secteur. « Prenons l’exemple d’une offre d’emploi d’une ‘petite entreprise familiale exerçant depuis 30 ans dans le secteur de la distribution’. Un candidat qui a une expérience dans ce même secteur dispose d’un bon atout qu’il devra mettre en avant dans son CV. Ensuite, les petites entreprises cherchent souvent des candidats polyvalents. Il faudra montrer, dans son CV, que l’on a su lors de ses expériences professionnelles, s’adapter, récupérer des tâches annexes, dialoguer avec différents interlocuteurs », conseille et conclut Pierre Lamblin, directeur du département Etudes et Recherche à l’Apec.



Speed-recruiting: comment convaincre en 5 minutes?

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Le job dating ou le speed recruiting est une pratique de recrutement qui attire de plus en plus les recruteurs. Inspiré des speed-dating qui consistent à séduire une personne en un temps déterminé, le job dating consiste à convaincre un recruteur lors d'un entretien, le plus souvent dans un cadre informel. Le job dating présente de nombreux avantages aussi bien pour les recruteurs, qui reçoivent plus de postulants dans un laps de temps très court, que pour les candidats qui ont l'opportunité d'avoir un entretien en face à face pour convaincre!

Le job dating est un concept venu des Etats-Unis qui commence à faire son apparition en France dans de nombreux domaines. Ce mode de recrutement permet de sortir du cadre traditionnel. Il ne s'agit plus de convoquer une ou deux personnes à un entretien mais de proposer à plusieurs personnes de venir faire des entretiens express en même temps. Le recruteur peut ainsi élargir le nombre de candidats potentiels pour un coût minimum.

Outre le réel gain de temps, cette méthode permet d'aller à l'essentiel et d'évaluer rapidement les candidats. Ces derniers doivent donc être capable de convaincre en peu de temps, ils doivent être synthétiques et élaborer un discours structuré pour aller droit au but et briser la glace rapidement. C'est pour cela qu'il est indispensable de s'exercer à se présenter en peu de temps en mettant en avant leurs points forts. L'important est de pouvoir se démarquer et sortir du lot; il faut être percutant et persuasif dès le début. Les questions classiques comme "quels sont vos qualités et vos défauts?" sont souvent proscrites car ces entretiens express sont plutôt axés vers le parcours professionnel et la motivation du candidat. En revanche, une question revient quel que soit le format de l'entretien: "pouvez-vous commencer par vous présenter?".

Via ce mode de recrutement, le candidat a l'avantage de pouvoir avoir un accès direct aux recruteurs sans passer par la sélection classique du CV. En effet, les séances de job dating sont généralement ouvertes à tous. C'est idéal pour les personnes qui n'ont pas beaucoup d'expériences et/ou qui n'arrivent pas à valoriser leur expérience professionnelle: elles ont l'opportunité de pouvoir "se vendre" en direct. A contrario, cet exercice peut être frustrant pour les candidats qui ont besoin d'un peu de temps pour être à l'aise.

Quel est l'objectif du job dating? Contrairement à ce que l'on peut croire, il ne s'agit pas de décrocher un emploi après 10 minutes d'argumentation mais d'obtenir un second entretien. Le job dating est en fait une phase préliminaire dans le processus de recrutement: c'est une première prise de contact, comme peut l'être l'entretien téléphonique.

Bien qu'efficace, ce mode de recrutement ne s'adapte pas à tous les corps de métiers. Les métiers qui demandent des contacts au quotidien avec d'autres personnes peuvent être un bon moyen de tester leur réaction. Par exemple, il est intéressant de voir comment des commerciaux peuvent réagir puisque ce métier demande une gestion particulière du stress et du temps. Le speed-recruiting est aussi un excellent moyen de recrutement pour des jobs étudiants.


3 erreurs à ne pas commettre quand on veut se reconvertir

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Après avoir travaillé pendant une vingtaine d'années, beaucoup de cadres cherchent à donner une nouvelle impulsion ou une nouvelle orientation à leur carrière. Mais pour que ces changements se concrétisent, il faut éviter certains écueils.

L'envie n'est plus la même. Alors qu'il y a quelques années vous auriez tout donné pour mériter le poste que vous occupez, vous avez désormais le sentiment d'être arrivé au bout d'une histoire. Ou alors vous êtes en recherche d'un nouveau travail, mais vous ne savez plus trop où vous en êtes. Dans tous les cas, il est hors de question pour vous de continuer à faire durant les vingt prochaines années ce que vous avez déjà fait les décennies précédentes. Comme de nombreux quadras, vous êtes à la recherche de changements dans votre vie professionnelle.

"Vers 40-45 ans, j'ai eu envie de redonner une impulsion à ma carrière, je me sentais dans une impasse et je ne trouvais pas de solution car on me proposait des postes où je devais continuer à faire ce que je faisais déjà", témoigne Mireille Garolla, coach en transition de vie chez Group3C et auteure de "changer de vie professionnelle c'est possible en milieu de carrière" (Editions Eyrolles).

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La quarantaine passée, les cadres ont terminé leur phase d'apprentissage et sont désormais en position de donner et de transmettre leur savoir-faire. Ils sont aussi plus exigeants sur leurs conditions de travail et ne cherchent plus à multiplier les heures pour faire leurs preuves comme au début de leur carrière. D'autant que, côté rémunération, l'heure n'est plus aux augmentations spectaculaires. Seul un changement pourrait redonner une nouvelle impulsion à leur carrière. Mais hors de question de se lancer dans cette quête sans suivre une méthode. En croyant gagner du temps, de nombreux cadres commettent des erreurs stratégiques. Voici les 3 plus fréquentes :

>Tout miser sur la mise à jour de son CV

Quand on est trentenaire, il suffit de rajouter le dernier poste occupé à son CV et l'affaire est bouclée. Mais quand il s'agit de se remettre sur le marché du travail alors que l'on a un passé professionnel de plusieurs dizaines d'années, ce n'est pas la méthode la plus efficace. "On ne doit pas se vendre comme un produit de consommation courante. Le candidat qui a plus de 40 ans a un parcours personnel, des expériences plus poussées dans certains secteurs, ainsi qu'un savoir-être et savoir-faire qu'il faut valoriser", avance Mireille Garolla. Il faut donc abandonner une approche standard, avec laquelle le candidat va se trouver en concurrence frontale avec des concurrents plus jeunes et forcément moins chers.

Autre écueil: le candidat risque aussi de se voir confier des missions comparables à celles qu'il a déjà menées à bien, et qui donc ne l'excitent plus guère. Au lieu de se jeter sur son CV, il faut donc prendre le temps du recul pour déterminer quelles sont vos valeurs ajoutées, celles qui vous permettraient de vous distinguer de la concurrence. Car, au final, ce sont ces particularités qui vont accrocher l'œil du recruteur.

>Activer de toute urgence son réseau

Quand le projet professionnel n'est pas encore clair, cela se traduit forcement par une instabilité émotionnelle, une perte de confiance en soi. Ce n'est donc pas le meilleur moment pour faire appel à ses connaissances en les suppliant de vous aider à trouver un poste. "On risque de mettre les personnes de son réseau mal à l'aise. Peut-être qu'elles transmettront votre CV à leurs contacts, mais il leur sera difficile de vous recommander ou de vous vendre", met en garde la coach. Or une fois que l'on a grillé cette cartouche, il sera difficile de solliciter une seconde fois son réseau. Mieux vaut encore avoir pris le temps de définir ses aspirations professionnelles et être clair sur les raisons qui vous poussent à changer et pour ne pas refaire les erreurs du passé.

La meilleure recette: s'accorder du temps pour soi, pour prendre du recul surtout si l'on a subi un licenciement. "J'appelle cela une 'pause-couette chocolat-vin rouge'. Il faut en tout cas se couper de son environnement habituel pendant trois semaines voire un mois en se livrant à des activités qui nous font plaisir. Cela aide à rebondir plus rapidement", conseille Mireille Garolla.

>Faire appel à un chasseur de têtes

Il ne faut pas oublier que le chasseur de têtes agit pour le compte d'un client et que celui-ci a une idée très précise de ce qu'il recherche. Or quand on est dans une phase de repositionnement, il y a de faibles chances de correspondre au "mouton à cinq pattes" recherché. Le risque est aussi de ne pas parvenir à vendre son nouveau projet professionnel vu que celui-ci n'est pas encore bien défini. Dans le meilleur des cas, le recruteur risque de vous proposer des postes que vous avez déjà occupés, ceux-là même que vous ne souhaitez plus exercer.

Autre souci: les recruteurs privilégient les candidats en poste, ce qui est rarement le cas dans le cadre d'une réorientation de carrière. Multiplier les réponses aux petites annonces ne sera pas non plus très efficace tant que l'on n'est pas fixé sur le type de cible ou les fonctions que l'on vise.


Cinq bonnes raisons de passer par la case chômage pour obtenir un job

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Placardisé suite à une disgrâce? Bloqué dans votre évolution faute de poste? Ligoté dans vos faits et gestes pour cause d'open space? Plutôt que de tenir bon en dépérissant sur pied, prenez les devants: quittez votre job pour en décrocher un nouveau.

La solution est radicale: devenir chômeur aide à retrouver un emploi. C'est ce que préconise, sous conditions, Isabelle Sathicq, coach et associée de l'Espace Dirigeants, un cabinet d'outplacement.  

"Il s'agit, pour le cadre (ou autre employé), de bien peser ses risques. Car se crisper à son poste pour avoir la garantie d'un salaire et d'un statut social peut être plus dangereux psychologiquement et matériellement, que d'en partir en négociant un départ. J'ai vu trop de cadres qui n'arrivaient pas à concilier une recherche d'emploi et un travail prenant, ou qui s'étiolaient à leur poste, vidés de toute énergie par ennui ou humiliation", observe cette experte en outplacement.  

A ses yeux, la conviction qu'on trouve plus facilement un job si on en a déjà un, a du plomb dans l'aile. Mieux vaut divorcer de son employeur que de ronger son frein ou de souffrir. Son argumentation à contre-courant de nos réflexes naturels. 


1. Un chômeur n'est plus un "has been" aux yeux des recruteurs

Certes, le chômage des cadres est encore haut, à 4,4%. Mais c'est tout de même la catégorie de salariés la plus préservée, et les perspectives d'embauche en 2016 et 2017 sont en hausse, selon les estimations de l'Apec. En outre, les chasseurs de tête et consultants savent qu'être licencié ne signifie pas être incompétent. Leurs a priori négatifs ont fondu. Prendre le risque de se remettre "sur le marché" n'est plus aussi pénalisant, voire plus aussi "suspect", qu'il y a dix ans. 

2. Vous aurez du temps pour repérer les opportunités et réseauter
La probabilité pour retrouver un job par le réseau est de 70% pour les cadres selon les cabinets de reclassement. Mais il faut du temps pour prendre des contacts, passer des appels téléphoniques, honorer les rencontres. A l'Espace Dirigeants, les "outplacés" y passent 50 heures par semaine, alors qu'en poste, ils n'y consacraient que 2 à 3 heures. Une activité qui exige en outre de la discrétion, impossible en open space. Et, vous ne pourrez utiliser les outil digitaux, LinkedIn, Viadeo ou autres sites web qu'avec précaution, si vous souhaitez rester discret. 

3. Vous retrouverez votre liberté pour aller aux entretiens
En moyenne, il faut 100 contacts réseau pour identifier 10 pistes, et aboutir à un emploi. Les conditions optimales pour trouver un job résident dans l'intensité et la régularité des démarches de prospection. Encore en poste, vous n'aurez guère le loisir de préparer les entretiens d'embauche. Dès lors, vous risquez de les rater ou de renoncer et/ou de peiner à caler un rendez-vous, surtout si vous êtes sédentaire. Ce qui dégradera votre confiance en vous. 

4. Vous redorerez votre image
Une démotivation professionnelle, une perte d'énergie se détecte au cours d'un rendez-vous réseau ou recrutement. Et si vos relations en entreprise sont tendues, complexes, les références dont vous pourriez bénéficier seront moins louangeuses. Or, en short-list, ce ne sont pas vos compétences qui feront la différence. Ce sera l'envie que vous donnerez de vouloir travailler avec vous qui l'emportera. Une fois dégagé des pesanteurs du bureau et de votre métier - que vous aurez mis entre parenthèses -, vous augmenterez votre niveau de satisfaction, votre estime de vous. Du coup, vous aurez et renverrez une image positive de vous-même. 

5. Vous gagnerez du temps
Cela ne se passe plus bien ou vous avez envie de bouger alors que les RH ne vous offrent aucune perspective ? Vous avez matière à négocier une rupture conventionnelle. Des cabinets spécialisés tels que Transition plus, Negoandco, Bercoff-Reynaut Conseil, peuvent vous aider à négocier un chèque de départ. Vous obtiendrez sans doute quelques mois de salaire en plus et un accompagnement, qui vous fera gagner des précieuses semaines dans votre recherche. 




6 raisons d’adopter les soirées de recrutement 

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Depuis plusieurs années, le recrutement événementiel a le vent en poupe, de nombreuses entreprises organisent d’ailleurs des Meet’Up pour rassembler les candidats lors de moments festifs pour présenter leur entreprise. Si vous souhaitez rencontrer plusieurs sociétés en une soirée pour maximiser vos chances d’embauche, il se peut que les soirées de recrutement Plug&Work vous intéressent !

Le concept ? Un lieu insolite comme une médiathèque, une ancienne gare ou une église, un cocktail dînatoire, de la musique, des candidats motivés, des recruteurs intéressés, des codes couleur pour se retrouver (un badge coloré selon ses compétences), et votre art du networking fait le reste ! Un outil supplémentaire dans votre petit kit du chercheur d’emploi qui présente quelques avantages.



1. Une présélection qui augmente les chances de décrocher un job

Les candidats s’inscrivent en ligne après avoir consulté les offres proposées lors de la soirée, ils sont ensuite présélectionnés en fonction de leurs compétences. Le ou la candidat(e) sait donc d’avance que son profil, tant sur le plan de la formation que du niveau d’expérience, correspondra à un potentiel job. Vous ne vous déplacez donc pas pour rien.

2. Plusieurs recruteurs et candidats en une soirée

Une soirée de recrutement qui permet de rencontrer plusieurs recruteurs : ça n’arrive jamais en entretien classique !
Pour les recruteurs, c’est la même chose. Ils croiseront un maximum de candidats déjà conformes à leurs critères et obtiendront plus rapidement des entretiens pour un poste. Un joli gain de temps pour toutes les parties prenantes.

3. Vous passez la barrière du CV !

Ce type d’afterwork change du recrutement classique. Il permet de rencontrer directement le recruteur chargé d’un poste et de concrétiser une prise d’entretien en direct. Un recrutement à l’envers en quelque sorte : vous rencontrez d’abord le recruteur et Moovijob transmet votre CV ensuite. Une belle opportunité de faire bonne impression et de passer le barrage du CV ! Si vous êtes plutôt bon à l’oral, profitez-en…



4. Les bonnes personnes au bon moment

Lors de ces happenings, on a l’opportunité de rencontrer les bonnes personnes, au bon moment. Ce ne sont pas de simples afterwork pour passer le temps. Les responsables RH sont disponibles, ils ont des postes vacants et sont présents uniquement pour trouver les candidats idéaux, en recherche, qui désirent la même chose : travailler ensemble. Ces soirées sont donc des événements concrets qui permettent à tout le monde d’atteindre un objectif commun. Cela permet également aux profils confirmés déjà en poste de pouvoir s’y rendre en soirée.

5. Une ambiance décontractée qui facilite les échanges

Lors d’une soirée cocktail et petits fours, l’ambiance est plus détendue ! Cela facilite les échanges informels entre candidats et recruteurs, sur des sujets que l’on n’aborde pas toujours lors d’un entretien d’une heure. Les recruteurs sont d’autant plus enthousiastes et intéressés qu’ils savent à l’avance quels types de profils ils vont y croiser. De quoi faire tomber la pression lors du deuxième entretien plus formel, puisque vous connaîtrez déjà mieux les RH. Et si jamais vous ne concrétisez pas, vous aurez au moins appris des choses sur votre secteur et passé une bonne soirée dans un lieu sympa…

6. Se révéler aux yeux de son interlocuteur sous un beau jour

Ces soirées permettent aux candidats de se dévoiler en s’illustrant en termes de soft skills, ces qualités essentielles telles que le sens de la présentation, du contact ou encore de la négociation. Durant la conversation, les recruteurs pourront ainsi juger de certaines de ces qualités nécessaires à l’adaptation dans une future équipe chez un(e) candidat(e).
C’est également valable dans l’autre sens, le/la candidat(e) pourra se faire une vision de l’entreprise en échangeant avec ses ambassadeurs.

Quoi qu’il en soit, c’est un bon test pour s’entraîner et peaufiner son discours face aux recruteurs. Et pour les plus timides, c’est peut-être une solution pour vaincre votre peur…
Renseignez-vous, peut-être qu’une de ces soirées Plug&Work aura lieu près de chez vous !

Découvrez également le service Moovijob – organisateur des soirées de recrutement Plug&Work.

Article rédigé par Oriane Martin






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